Bal de givre à New York

Par : Fabrice Colin

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  • Nombre de pages281
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.154 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-253-16466-1
  • EAN9782253164661
  • Date de parution29/08/2012
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Anna Claramond ne se souvient plus de rien. Seul son nom lui est familier. La ville autour d'elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l'héritier d'une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui, mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu'elle est en danger. Anna sait qu'elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire, une fois retrouvée ?
Anna Claramond ne se souvient plus de rien. Seul son nom lui est familier. La ville autour d'elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l'héritier d'une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui, mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu'elle est en danger. Anna sait qu'elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire, une fois retrouvée ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.9/5
sur 8 notes dont 5 avis lecteurs
Bal de givre à New York
À quoi m’attendais-je en ouvrant ce livre, un peu à contre cœur ? À une énième romance adolescente. Mais dès le premier chapitre, quelque chose cloche et ne rentre pas dans le moule si habituel des niaiseries jeunesse. Une atmosphère un peu fantastique, une impression à la fois pesante et comme si on survolait tout ce monde qui s’agite en dessous de nous, en dessous d’Anna. Du coup, très vite, le lecteur revoit ses attentes et ouvre sa perception, cherche des indices dans sa lecture. Tout ce blanc, ce verre, ce métal, éblouit. New York brille. L’auteur joue magnifiquement des métaphores et élude complètement certaines explications que le lecteur attend pourtant, au risque de le perdre un peu, de faire traîner en longueurs parfois. Il faut accepter de ne rien maîtriser et se laisser porter, ce qui n’est pas toujours évident. Mais l’ambiance si particulière tient fermement ce même lecteur qui tourne les pages pour connaître le fin mot de l’histoire. Petit à petit la lumière éblouissante devient dangereuse, le voile se lève sur une réalité qui est douloureuse pour l’héroïne, et très dans l’actualité de notre monde réel. Une sorte de détachement mêlé à une urgence presse l’héroïne à se décider, à faire un choix dont elle ne comprend pas forcément la teneur. En même temps que l'héroïne, le lecteur va découvrir que la noirceur doit faire partie intégrante de la vie et contrebalancer les effets de la lumière. La vie elle-même est faite de joies et de malheurs qui composent ensemble une symphonie. À la moitié du roman, le lecteur adulte sentira peut être les prémices de la chute mais peu importe. On se laisse balancer entre le monde réel et le monde fantasmagorique.A la fin, on ne peut nier que ce livre est vraiment à part, qu'il laisse une drôle d'impression. Difficile de dire si j'ai apprécié ou non car j'ai été déstabilisée dans mes habitudes, dans mes marques de lectrice. Rien que pour cela, je trouve que ce roman est une vraie réussite. Quant à l'histoire, il y avait peut être moyen de faire un peu moins "amour qui se découvre", mais au final il ne faut pas oublier que ce roman s'adresse à un public jeune et qu'il est, je pense, parfaitement adapté pour eux. Il y a là matière à faire réfléchir les jeunes à la symbolique et à l'importance de la vie. http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2012/10/bal-de-givre-new-york-fabrice-colin.html
À quoi m’attendais-je en ouvrant ce livre, un peu à contre cœur ? À une énième romance adolescente. Mais dès le premier chapitre, quelque chose cloche et ne rentre pas dans le moule si habituel des niaiseries jeunesse. Une atmosphère un peu fantastique, une impression à la fois pesante et comme si on survolait tout ce monde qui s’agite en dessous de nous, en dessous d’Anna. Du coup, très vite, le lecteur revoit ses attentes et ouvre sa perception, cherche des indices dans sa lecture. Tout ce blanc, ce verre, ce métal, éblouit. New York brille. L’auteur joue magnifiquement des métaphores et élude complètement certaines explications que le lecteur attend pourtant, au risque de le perdre un peu, de faire traîner en longueurs parfois. Il faut accepter de ne rien maîtriser et se laisser porter, ce qui n’est pas toujours évident. Mais l’ambiance si particulière tient fermement ce même lecteur qui tourne les pages pour connaître le fin mot de l’histoire. Petit à petit la lumière éblouissante devient dangereuse, le voile se lève sur une réalité qui est douloureuse pour l’héroïne, et très dans l’actualité de notre monde réel. Une sorte de détachement mêlé à une urgence presse l’héroïne à se décider, à faire un choix dont elle ne comprend pas forcément la teneur. En même temps que l'héroïne, le lecteur va découvrir que la noirceur doit faire partie intégrante de la vie et contrebalancer les effets de la lumière. La vie elle-même est faite de joies et de malheurs qui composent ensemble une symphonie. À la moitié du roman, le lecteur adulte sentira peut être les prémices de la chute mais peu importe. On se laisse balancer entre le monde réel et le monde fantasmagorique.A la fin, on ne peut nier que ce livre est vraiment à part, qu'il laisse une drôle d'impression. Difficile de dire si j'ai apprécié ou non car j'ai été déstabilisée dans mes habitudes, dans mes marques de lectrice. Rien que pour cela, je trouve que ce roman est une vraie réussite. Quant à l'histoire, il y avait peut être moyen de faire un peu moins "amour qui se découvre", mais au final il ne faut pas oublier que ce roman s'adresse à un public jeune et qu'il est, je pense, parfaitement adapté pour eux. Il y a là matière à faire réfléchir les jeunes à la symbolique et à l'importance de la vie. http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2012/10/bal-de-givre-new-york-fabrice-colin.html
Surprenant!
J'ai eu du mal à me plonger dans le roman et il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose les cent premières pages. Néanmoins, j'avais déjà lu d'autres livres de cet écrivain et je savais que l'on pouvait lui faire confiance. Et effectivement, passé ce premier désert, il m'était impossible de lâcher le bouquin tant tout s'enchaîne à une vitesse grand V. L'intrigue est haletante jusqu'à la fin, jusqu'à la chûte excellente et imprévisible. Bref, c'est une réussite. Juste un petit regret ; n'avoir pas su que l'auteur était présent au Printemps du Livre 2013 de Grenoble...
J'ai eu du mal à me plonger dans le roman et il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose les cent premières pages. Néanmoins, j'avais déjà lu d'autres livres de cet écrivain et je savais que l'on pouvait lui faire confiance. Et effectivement, passé ce premier désert, il m'était impossible de lâcher le bouquin tant tout s'enchaîne à une vitesse grand V. L'intrigue est haletante jusqu'à la fin, jusqu'à la chûte excellente et imprévisible. Bref, c'est une réussite. Juste un petit regret ; n'avoir pas su que l'auteur était présent au Printemps du Livre 2013 de Grenoble...
  • Inattendu
  • Passionnant
  • XXe siècle
  • Surprenant
2/5
Sans plus
Anna se réveille au beau milieu d’une chaussée sans le moindre souvenir sur ce qui a pu la conduire à échapper de peu à l’accident. Secouru par un beau jeune homme (comme il n’y en a que dans les romans), elle va peu à peu réaliser que ce n’est pas seulement les circonstances de cet accident qu’elle a oublié mais également des pans entiers de sa vie à commencer par son père. Dans un New York bien différent de celui qu’on connaît, Anna va peu à peu prendre ses marques : le lycée, les amies, les ennemies… Mais un étrange personnage nommé le « Masque » va soudain s’en prendre à elle alors même qu’elle début une belle et tendre histoire avec Wynter, le jeune homme qui l’avait secouru. Peu à peu, les évènements vont s’enchainer, mettant les nerfs de la jeune Anna à rude épreuve. Même si ce roman est captivant et plutôt bien construit, je crois que je suis maintenant un peu trop vieille ( !!!) pour ce genre là. Les histoires d’amour entre ados ne me touchent beaucoup moins qu’avant aller savoir pourquoi ! A noter tout de même que la fin est très intéressante et que j’ai trouvé dommage qu’elle soit si vite « bâclée » alors que l’auteur aurait pu la développer plus longuement. Mais il est vrai que ce n’était pas le but de ce roman. En tout cas, je sais quoi conseiller à toutes ces jeunes filles en fleur qui affluent dans les rayons de la bibliothèque à la recherche d’une belle histoire d’amour. Tout n’a donc pas été perdu avec cette lecture.
Anna se réveille au beau milieu d’une chaussée sans le moindre souvenir sur ce qui a pu la conduire à échapper de peu à l’accident. Secouru par un beau jeune homme (comme il n’y en a que dans les romans), elle va peu à peu réaliser que ce n’est pas seulement les circonstances de cet accident qu’elle a oublié mais également des pans entiers de sa vie à commencer par son père. Dans un New York bien différent de celui qu’on connaît, Anna va peu à peu prendre ses marques : le lycée, les amies, les ennemies… Mais un étrange personnage nommé le « Masque » va soudain s’en prendre à elle alors même qu’elle début une belle et tendre histoire avec Wynter, le jeune homme qui l’avait secouru. Peu à peu, les évènements vont s’enchainer, mettant les nerfs de la jeune Anna à rude épreuve. Même si ce roman est captivant et plutôt bien construit, je crois que je suis maintenant un peu trop vieille ( !!!) pour ce genre là. Les histoires d’amour entre ados ne me touchent beaucoup moins qu’avant aller savoir pourquoi ! A noter tout de même que la fin est très intéressante et que j’ai trouvé dommage qu’elle soit si vite « bâclée » alors que l’auteur aurait pu la développer plus longuement. Mais il est vrai que ce n’était pas le but de ce roman. En tout cas, je sais quoi conseiller à toutes ces jeunes filles en fleur qui affluent dans les rayons de la bibliothèque à la recherche d’une belle histoire d’amour. Tout n’a donc pas été perdu avec cette lecture.
Fabrice Colin
Fabrice Colin, né le 6 juillet 1972, est l'auteur de nombreux ouvrages de science fiction et de fantasy à destination des adultes et des plus jeunes. Il rédige son premier roman en 1997, "Neuvième cercle", qui sera suivi par les deux tomes de la série "Arcadia" en 1998, puis "Winterheim" en 1999 (réédité en 2011) et "Dreamericana" en 2003. Il a écrit un nombre important de livres pour la jeunesse, parmi lesquels "Les enfants de luxe" (2001), "La malédiction d'Old Haven" (2007), "La fin du monde" (2009), les trois tomes de la "Saga Mendelson" (2009) ou encore la série "Les étranges sœurs Wilcox". Il est également auteur de nouvelles, "Comme des fantômes. Récits sauvés du feu", et de scénarios de BD, avec les aventures de "Tir Nan Og" (2 tomes parus en 2006 et 2008), ou celles de "La brigade chimérique" (6 tomes parus en 2009 et 2010). En 2012 est paru aux éditions Sonatine son premier roman policier "Blue Jay Way". Son œuvre a été récompensée par de nombreux prix parmi lesquels le Grand Prix de l'imaginaire qui lui a été décerné à quatre reprises.
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