Bac option musique. Livret du candidat
Edition 2020

Par : Beauchesne
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.414 kg
  • Dimensions24,0 cm × 17,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-7010-2303-8
  • EAN9782701023038
  • Date de parution21/10/2019
  • ÉditeurBeauchesne (éditions)

Résumé

Avant-propos Le baccalauréat "ancienne mouture" vit donc sa dernière année... Faut-il le déplorer ? Peut-on encore parler d' "examen" pour une épreuve dont le taux de réussite approche ou dépasse les 90 % ? (alors qu'en 1967, ce taux était de 61, 7 %, il est cette année de 88, 1 % et 91, 2 pour le bac général) ! L'état d'esprit coura- geux qui semblait à l'origine de la réforme pouvait laisser espérer aux lycéens, en plus d'une revalorisation du niveau, une ouver- ture plus large dans le choix des matières.
Pour la première fois, un élève pourrait en n choisir comme enseignement de spécia- lité (par exemple) mathématiques et musique ! Et une spécialité artistique ne serait plus forcément liée à la lière littéraire ! Oui, mais voilà... Si l'on ignore encore le nombre de créations ou de fermetures d'options que cette réforme a induit en France, dans le lycée où j'enseigne - pour l'exemple que je connais le mieux - elle a purement et simplement abouti à la fermeture des options artistiques (arts plastiques et musique).
Drôle de progrès ! En imaginant que ce cas ne soit pas unique dans l'hexagone, cela signi e que la préparation au bac que nous proposons dans cette revue pourrait rendre service l'année prochaine à un nombre bien plus important de candidats musiciens (en tout cas en ce qui concerne les candidats libres). Quoi qu'il en soit, nous conti- nuerons à proposer à tous une formule qui va bien au-delà des compétences attendues à l'examen, même si elle ne les élude absolument pas ; en cherchant à toujours stimuler leur curiosité, et à parfaire leurs compétences "pratiques" , nous aimerions convier les lycéens à une sorte d'initiation - ou d'incitation si l'on préfère - à la musicologie, qui, j'espère, les satisfera.
Philippe Morant
Avant-propos Le baccalauréat "ancienne mouture" vit donc sa dernière année... Faut-il le déplorer ? Peut-on encore parler d' "examen" pour une épreuve dont le taux de réussite approche ou dépasse les 90 % ? (alors qu'en 1967, ce taux était de 61, 7 %, il est cette année de 88, 1 % et 91, 2 pour le bac général) ! L'état d'esprit coura- geux qui semblait à l'origine de la réforme pouvait laisser espérer aux lycéens, en plus d'une revalorisation du niveau, une ouver- ture plus large dans le choix des matières.
Pour la première fois, un élève pourrait en n choisir comme enseignement de spécia- lité (par exemple) mathématiques et musique ! Et une spécialité artistique ne serait plus forcément liée à la lière littéraire ! Oui, mais voilà... Si l'on ignore encore le nombre de créations ou de fermetures d'options que cette réforme a induit en France, dans le lycée où j'enseigne - pour l'exemple que je connais le mieux - elle a purement et simplement abouti à la fermeture des options artistiques (arts plastiques et musique).
Drôle de progrès ! En imaginant que ce cas ne soit pas unique dans l'hexagone, cela signi e que la préparation au bac que nous proposons dans cette revue pourrait rendre service l'année prochaine à un nombre bien plus important de candidats musiciens (en tout cas en ce qui concerne les candidats libres). Quoi qu'il en soit, nous conti- nuerons à proposer à tous une formule qui va bien au-delà des compétences attendues à l'examen, même si elle ne les élude absolument pas ; en cherchant à toujours stimuler leur curiosité, et à parfaire leurs compétences "pratiques" , nous aimerions convier les lycéens à une sorte d'initiation - ou d'incitation si l'on préfère - à la musicologie, qui, j'espère, les satisfera.
Philippe Morant