Autorité et démocratie. L'exercice du pouvoir dans les sociétés modernes

Par : Thomas Boccon-Gibod

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  • Nombre de pages533
  • PrésentationBroché
  • Poids0.888 kg
  • Dimensions16,1 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-37032-036-0
  • EAN9782370320360
  • Date de parution16/12/2014
  • CollectionCollection des thèses
  • ÉditeurFondation Varenne
  • PréfacierEtienne Balibar

Résumé

Les rapports de la démocratie et de l'autorité suscitent généralement la perplexité, sinon l'inquiétude. Depuis les Révolutions modernes, nous sommes en effet accoutumés à ne concevoir la liberté que sous la forme de la résistance à l'oppression, et la notion d'autorité constitue dès lors un véritable angle mort de la pensée politique. Mais si l'on inscrit la liberté individuelle dans son contexte social, on peut comprendre la façon dont elle acquiert concrètement valeur et signification.
La dynamique de l'autorité peut alors se laisser saisir dans son fonctionnement impersonnel et démocratique : celui d'une augmentation de chacun par tous. Par contrecoup, ce sont toutes les catégories politiques de la modernité qui sont à repenser, et en particulier, les notions de volonté individuelle, de nature humaine, d'Etat et d'institution. Confrontés aux modalités concrètes de leur exercice, les fondements allégués des sociétés occidentales peuvent ainsi être passés au crible des principes démocratiques de l'autorité : c'est alors de l'intérieur même de l'exercice du pouvoir, dans la manière dont il se trouve structuré et mis en oeuvre par les institutions gouvernementales, que l'on peut comprendre l'organisation de la vie commune, et distinguer de nouveaux chemins pour la liberté.
Les rapports de la démocratie et de l'autorité suscitent généralement la perplexité, sinon l'inquiétude. Depuis les Révolutions modernes, nous sommes en effet accoutumés à ne concevoir la liberté que sous la forme de la résistance à l'oppression, et la notion d'autorité constitue dès lors un véritable angle mort de la pensée politique. Mais si l'on inscrit la liberté individuelle dans son contexte social, on peut comprendre la façon dont elle acquiert concrètement valeur et signification.
La dynamique de l'autorité peut alors se laisser saisir dans son fonctionnement impersonnel et démocratique : celui d'une augmentation de chacun par tous. Par contrecoup, ce sont toutes les catégories politiques de la modernité qui sont à repenser, et en particulier, les notions de volonté individuelle, de nature humaine, d'Etat et d'institution. Confrontés aux modalités concrètes de leur exercice, les fondements allégués des sociétés occidentales peuvent ainsi être passés au crible des principes démocratiques de l'autorité : c'est alors de l'intérieur même de l'exercice du pouvoir, dans la manière dont il se trouve structuré et mis en oeuvre par les institutions gouvernementales, que l'on peut comprendre l'organisation de la vie commune, et distinguer de nouveaux chemins pour la liberté.