Arts Et Lettres Dans La Tradition Chinoise. Essai Sur Les Implications Artistiques De La Pensee Des Lettres
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- Nombre de pages143
- PrésentationBroché
- Poids0.175 kg
- Dimensions14,5 cm × 23,5 cm × 1,3 cm
- ISBN2-204-06278-2
- EAN9782204062787
- Date de parution29/06/1999
- CollectionPatrimoines Confucianisme
- ÉditeurCerf
Résumé
Tous ceux qui s'intéressent quelque peu à la Chine savent combien les artistes chinois ont trouvé leur inspiration dans le taoïsme et dans le bouddhisme. On sait moins la place extrêmement importante que la pensée des Lettrés, c'est-à-dire le confucianisme, réserve à la pratique de certains arts : la musique, la calligraphie, la peinture et la poésie. En Chine classique, ces disciplines sont loin d'être considérées comme des passe-temps et c'est seulement en les pratiquant qu'il est possible d'atteindre le fond des choses. Plus qu'au langage et au raisonnement discursif, c'est en effet à l'art qu'il revient, en Chine, de rendre présent l'impalpable, de montrer l'invisible, d'approcher ce qui, au cœur de toutes choses, permet aux souffles de circuler, à la vie de se manifester. Pour appréhender cela, il faut remonter à la source de la pensée chinoise en égrenant des notions suffisamment fondamentales pour être communes aux penseurs, aux stratèges, aux artistes, aux gouvernants et aux médecins. Le yin et le yang, la Voie, les cinq agents, le vide et le plein, qui sont les clefs de la pensée chinoise, sont au même titre et pour les mêmes raisons les clefs de l'art chinois. La première partie de l'ouvrage consiste donc en une approche théorique destinée à donner aux lecteurs des éclaircissements sur un certain nombre de références qui ne cesseront d'être invoquées par la suite. La deuxième partie est consacrée à l'examen plus détaillé de chacune des quatre disciplines artistiques reconnues comme telles par les Lettrés chinois. Dans la troisième partie, l'auteur s'est penché sur le statut de l'art et des œuvres d'art et sur les critères de jugement esthétique chinois.
Tous ceux qui s'intéressent quelque peu à la Chine savent combien les artistes chinois ont trouvé leur inspiration dans le taoïsme et dans le bouddhisme. On sait moins la place extrêmement importante que la pensée des Lettrés, c'est-à-dire le confucianisme, réserve à la pratique de certains arts : la musique, la calligraphie, la peinture et la poésie. En Chine classique, ces disciplines sont loin d'être considérées comme des passe-temps et c'est seulement en les pratiquant qu'il est possible d'atteindre le fond des choses. Plus qu'au langage et au raisonnement discursif, c'est en effet à l'art qu'il revient, en Chine, de rendre présent l'impalpable, de montrer l'invisible, d'approcher ce qui, au cœur de toutes choses, permet aux souffles de circuler, à la vie de se manifester. Pour appréhender cela, il faut remonter à la source de la pensée chinoise en égrenant des notions suffisamment fondamentales pour être communes aux penseurs, aux stratèges, aux artistes, aux gouvernants et aux médecins. Le yin et le yang, la Voie, les cinq agents, le vide et le plein, qui sont les clefs de la pensée chinoise, sont au même titre et pour les mêmes raisons les clefs de l'art chinois. La première partie de l'ouvrage consiste donc en une approche théorique destinée à donner aux lecteurs des éclaircissements sur un certain nombre de références qui ne cesseront d'être invoquées par la suite. La deuxième partie est consacrée à l'examen plus détaillé de chacune des quatre disciplines artistiques reconnues comme telles par les Lettrés chinois. Dans la troisième partie, l'auteur s'est penché sur le statut de l'art et des œuvres d'art et sur les critères de jugement esthétique chinois.