Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
La fiction peut-elle qualifier l'art? Cette question ambiguë suppose d'abord de faire jouer l'amplitude d'un terme, qui convoque à la fois l'imaginaire...
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La fiction peut-elle qualifier l'art? Cette question ambiguë suppose d'abord de faire jouer l'amplitude d'un terme, qui convoque à la fois l'imaginaire et le simulacre. Elle appelle ensuite à explorer la réversibilité du rapport impliqué entre art et fiction : la fiction donne à l'art la liberté de se déployer, l'art se réfléchit à travers l'idée de fiction.
Pour filtrer l'idée d'art à travers le principe fictionnel, ce volume met en jeu deux démarches croisées. L'une déplie l'éventail de la feinte dans l'invention artistique - celle du poème ou de l'opéra, du tableau ou du film. L'autre tente de cerner l'horizon théorique d'une approche consacrée à des objets esthétiques : peut-on penser l'art sans passer par le détour de la fiction?
De texte en texte, de reprise en reprise, une hypothèse paradoxale se forme : le couple réversible art/fiction ne désignerait-il pas simultanément la force et la défaillance conceptuelle de l'esthétique, qui nourrit de fictions le processus de création et ne recueille de celui-ci qu'une image à son tour fictive?