Art(s) et fiction

Par : ARROUYE.BESSIERE.BRU

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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,8 cm × 22,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-910381-93-5
  • EAN9782910381936
  • Date de parution01/05/1997
  • CollectionEsthétiques Hors cadre
  • ÉditeurPU Vincennes

Résumé

La fiction peut-elle qualifier l'art? Cette question ambiguë suppose d'abord de faire jouer l'amplitude d'un terme, qui convoque à la fois l'imaginaire et le simulacre. Elle appelle ensuite à explorer la réversibilité du rapport impliqué entre art et fiction : la fiction donne à l'art la liberté de se déployer, l'art se réfléchit à travers l'idée de fiction. Pour filtrer l'idée d'art à travers le principe fictionnel, ce volume met en jeu deux démarches croisées. L'une déplie l'éventail de la feinte dans l'invention artistique - celle du poème ou de l'opéra, du tableau ou du film. L'autre tente de cerner l'horizon théorique d'une approche consacrée à des objets esthétiques : peut-on penser l'art sans passer par le détour de la fiction? De texte en texte, de reprise en reprise, une hypothèse paradoxale se forme : le couple réversible art/fiction ne désignerait-il pas simultanément la force et la défaillance conceptuelle de l'esthétique, qui nourrit de fictions le processus de création et ne recueille de celui-ci qu'une image à son tour fictive?
La fiction peut-elle qualifier l'art? Cette question ambiguë suppose d'abord de faire jouer l'amplitude d'un terme, qui convoque à la fois l'imaginaire et le simulacre. Elle appelle ensuite à explorer la réversibilité du rapport impliqué entre art et fiction : la fiction donne à l'art la liberté de se déployer, l'art se réfléchit à travers l'idée de fiction. Pour filtrer l'idée d'art à travers le principe fictionnel, ce volume met en jeu deux démarches croisées. L'une déplie l'éventail de la feinte dans l'invention artistique - celle du poème ou de l'opéra, du tableau ou du film. L'autre tente de cerner l'horizon théorique d'une approche consacrée à des objets esthétiques : peut-on penser l'art sans passer par le détour de la fiction? De texte en texte, de reprise en reprise, une hypothèse paradoxale se forme : le couple réversible art/fiction ne désignerait-il pas simultanément la force et la défaillance conceptuelle de l'esthétique, qui nourrit de fictions le processus de création et ne recueille de celui-ci qu'une image à son tour fictive?