Aristocratie Et Pouvoir. Le Role Du Chateau Dans La France Medievale
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- Nombre de pages238
- PrésentationBroché
- Poids0.685 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7084-0601-9
- EAN9782708406018
- Date de parution02/11/2000
- CollectionEspaces médiévaux
- ÉditeurPicard
Résumé
Il n'est pas habituel de traiter dans un même ouvrage des formes du pouvoir, des hommes qui l'exercent et des châteaux où ils résident. L'historien de la société s'est, jusqu'à une époque récente, assez peu intéressé aux bases concrètes du pouvoir des seigneurs et des princes. La fortification elle-même semblait abandonnée aux archéologues... Dans cette perspective, les châteaux médiévaux apparaissaient, au mieux, comme objet des luttes entre les puissants ou comme cadre de la vie familiale de la seigneurie châtelaine. Les progrès réalisés depuis vingt ans en archéologie médiévale obligent à réviser cette manière de voir et à prendre en compte la diversité de l'implantation des sites et la complexité des relations qu'ils entretiennent avec l'espace qu'ils ont modelé. C'est vers l'an Mil que se cristallisent les effets d'une crise sociale et politique qui voit à la fois l'affirmation de l'aristocratie et l'affaiblissement des structures étatiques carolingiennes. Dès lors, le XIe siècle connaît, dans tous les domaines, des bouleversements fondamentaux : économiques, démographiques et sociaux. Ils se traduisent par un reclassement des hommes, une mainmise directe de l'aristocratie sur le plat-pays et la mise en dépendance de la masse des hommes libres. Cet ouvrage tente, en s'appuyant sur le progrès de l'archéologie et de l'histoire sociale, de s'interroger sur les moyens qui ont permis à la société féodale de
se mettre en place. C'est dire que l'on s'attache à mettre en évidence le rôle des châteaux, mottes, rocas, donjons..., qui couvrent alors le pays, et à intégrer dans l'analyse de cette " révolution féodale " les apports concrets de l'archéologie médiévale. C'est pourquoi ce livre se situe dans une perspective nouvelle, celle de montrer qu'il n'y a pas de pouvoir sans châteaux...
Il n'est pas habituel de traiter dans un même ouvrage des formes du pouvoir, des hommes qui l'exercent et des châteaux où ils résident. L'historien de la société s'est, jusqu'à une époque récente, assez peu intéressé aux bases concrètes du pouvoir des seigneurs et des princes. La fortification elle-même semblait abandonnée aux archéologues... Dans cette perspective, les châteaux médiévaux apparaissaient, au mieux, comme objet des luttes entre les puissants ou comme cadre de la vie familiale de la seigneurie châtelaine. Les progrès réalisés depuis vingt ans en archéologie médiévale obligent à réviser cette manière de voir et à prendre en compte la diversité de l'implantation des sites et la complexité des relations qu'ils entretiennent avec l'espace qu'ils ont modelé. C'est vers l'an Mil que se cristallisent les effets d'une crise sociale et politique qui voit à la fois l'affirmation de l'aristocratie et l'affaiblissement des structures étatiques carolingiennes. Dès lors, le XIe siècle connaît, dans tous les domaines, des bouleversements fondamentaux : économiques, démographiques et sociaux. Ils se traduisent par un reclassement des hommes, une mainmise directe de l'aristocratie sur le plat-pays et la mise en dépendance de la masse des hommes libres. Cet ouvrage tente, en s'appuyant sur le progrès de l'archéologie et de l'histoire sociale, de s'interroger sur les moyens qui ont permis à la société féodale de
se mettre en place. C'est dire que l'on s'attache à mettre en évidence le rôle des châteaux, mottes, rocas, donjons..., qui couvrent alors le pays, et à intégrer dans l'analyse de cette " révolution féodale " les apports concrets de l'archéologie médiévale. C'est pourquoi ce livre se situe dans une perspective nouvelle, celle de montrer qu'il n'y a pas de pouvoir sans châteaux...