Antidesign. Petite histoire de la capsule d'habitation en images
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- Nombre de pages72
- PrésentationRelié
- Poids0.435 kg
- Dimensions20,0 cm × 24,5 cm × 1,0 cm
- ISBN2-914411-02-2
- EAN9782914411028
- Date de parution01/01/2003
- ÉditeurEpithèmes éditions
Résumé
En 1969, la capsule d'habitation, héritière des blocs-cuisines et contemporaine du premier alunissage de la capsule spatiale, matérialise un positionnement radical de l'habitat et des disciplines qui s'en occupent. Cet instant transdisciplinaire est formidablement incarné par la personne et le projet d'antidesign du designer milanais Joe Colombo. Peintre, puis architecte, il consacre sa vie professionnelle au design, qui souffre alors d'un manque total de reconnaissance. L'antidesign postule une nouvelle conception de l'habitat conjointement anthropocentré, standardisé et surtout dynamique. De surcroît, la capsule d'habitation, autosuffisante, semble flotter sans attache. Elle incarne l'autonomisation que recherche le design par rapport à l'architecture et aux Beaux-arts, et s'impose alors comme un, si ce n'est le modèle alternatif. Antidesign se concentre sur le passage de la fin des années 1960 au début des années 1970 et fonctionne ainsi comme une fiction anhistorique de la capsule d'habitation. Tout en explorant les ramifications dans le temps et l'espace, il interroge leur présence, mais surtout il s'ouvre sur la réappropriation contemporaine de la capsule. Le parti-pris d'Antidesign est de travailler sur la tension entre le texte et l'image, et de produire une véritable narration conduite de concert par la présence des visuels et de l'écrit. Ce parti-pris a été énoncé par l'historien d'art Aby Warburg, le père de l'iconologie critique qui à la fin du 19e siècle, initie avec son Mnémosyn, une histoire par les images et sans texte. Alexandra Midal se réapproprie modestement cette intention et y ajoute une narration simple qui sert de fil conducteur au lecteur. Elle s'oppose en cela aux additions d'images qui souhaiteraient se substituer au sens ainsi qu'à l'utilisation des images comme illustrations par les historiens. Au contraire, Antdesign se lit et se regarde simultanément.
En 1969, la capsule d'habitation, héritière des blocs-cuisines et contemporaine du premier alunissage de la capsule spatiale, matérialise un positionnement radical de l'habitat et des disciplines qui s'en occupent. Cet instant transdisciplinaire est formidablement incarné par la personne et le projet d'antidesign du designer milanais Joe Colombo. Peintre, puis architecte, il consacre sa vie professionnelle au design, qui souffre alors d'un manque total de reconnaissance. L'antidesign postule une nouvelle conception de l'habitat conjointement anthropocentré, standardisé et surtout dynamique. De surcroît, la capsule d'habitation, autosuffisante, semble flotter sans attache. Elle incarne l'autonomisation que recherche le design par rapport à l'architecture et aux Beaux-arts, et s'impose alors comme un, si ce n'est le modèle alternatif. Antidesign se concentre sur le passage de la fin des années 1960 au début des années 1970 et fonctionne ainsi comme une fiction anhistorique de la capsule d'habitation. Tout en explorant les ramifications dans le temps et l'espace, il interroge leur présence, mais surtout il s'ouvre sur la réappropriation contemporaine de la capsule. Le parti-pris d'Antidesign est de travailler sur la tension entre le texte et l'image, et de produire une véritable narration conduite de concert par la présence des visuels et de l'écrit. Ce parti-pris a été énoncé par l'historien d'art Aby Warburg, le père de l'iconologie critique qui à la fin du 19e siècle, initie avec son Mnémosyn, une histoire par les images et sans texte. Alexandra Midal se réapproprie modestement cette intention et y ajoute une narration simple qui sert de fil conducteur au lecteur. Elle s'oppose en cela aux additions d'images qui souhaiteraient se substituer au sens ainsi qu'à l'utilisation des images comme illustrations par les historiens. Au contraire, Antdesign se lit et se regarde simultanément.