Animaux étranges et fabuleux. Un bestiaire fantastique dans l'art

Par : Ariane Delacampagne, Christian Delacampagne

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationRelié
  • Poids1.5 kg
  • Dimensions24,6 cm × 33,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-85088-197-X
  • EAN9782850881978
  • Date de parution01/08/2003
  • ÉditeurCitadelles et Mazenod

Résumé

Monstres, hybrides, animaux composites, sphinx, hydres, chimères, dragons, licornes, grillons, sirènes, centaures, tritons, pégases, harpies, phénix : les animaux fantastiques sont partout dans l'art mondial - de Summer à la Grèce, de la Chine au Mexique, de l'Afrique noire à la Mélanésie, des enluminures gothiques au cinéma de Hollywood en passant par Bosch, Goya, Picasso, la bande dessinée, la publicité, le folk art et l'art brut. On les trouve donc à toutes les époques, dans toutes les cultures, dans tous les genres artistiques. Une masse énorme de documents l'atteste : les quelques 200 illustrations que contient ce livre ont été sélectionnées parmi des milliers, et le choix fut difficile. Reste à comprendre la ou les signification(s) de ce phénomène présent, sous une forme ou sous une autre, dans toutes les civilisations. Quelques rares chercheurs s'y sont essayés - historiens d'art pour la plupart : Jurgis Baltrusaitis, Gilbert Lacault... - sans apporter de réponse définitive. Le monde des animaux fantastiques est un univers riche, complexe, qui éveille d'innombrables échos inconscients, qui entretient des rapports très profonds avec le monde du rêve (et parfois du cauchemar), et qui continuera à faire rêver longtemps encore. Au Moyen Age, le terme bestiaire s'applique à des poèmes en vers latins ou français, dans lesquels sont mises en lumière les propriétés morales des animaux les plus divers, réels ou imaginaires. Aujourd'hui, nous sommes devenus plus exigeants : nous ne mettons plus sur le même plan animaux observables et animaux rêvés. On aurait tort de croire, toutefois, que les premiers ont réussi à évincer les seconds. Car, à mieux y regarder, notre environnement visuel a bien l'air peuplé de plus d'animaux fantastique que de créatures réelles. Et qu'est-ce que le fantastique ? Le plus ancien théoricien de la monstruosité, Aristote, a proposé de définir celle-ci comme écart par rapport à la nature. Mais tout art n'est-il pas, par définition, écart par rapport à la nature ?
Monstres, hybrides, animaux composites, sphinx, hydres, chimères, dragons, licornes, grillons, sirènes, centaures, tritons, pégases, harpies, phénix : les animaux fantastiques sont partout dans l'art mondial - de Summer à la Grèce, de la Chine au Mexique, de l'Afrique noire à la Mélanésie, des enluminures gothiques au cinéma de Hollywood en passant par Bosch, Goya, Picasso, la bande dessinée, la publicité, le folk art et l'art brut. On les trouve donc à toutes les époques, dans toutes les cultures, dans tous les genres artistiques. Une masse énorme de documents l'atteste : les quelques 200 illustrations que contient ce livre ont été sélectionnées parmi des milliers, et le choix fut difficile. Reste à comprendre la ou les signification(s) de ce phénomène présent, sous une forme ou sous une autre, dans toutes les civilisations. Quelques rares chercheurs s'y sont essayés - historiens d'art pour la plupart : Jurgis Baltrusaitis, Gilbert Lacault... - sans apporter de réponse définitive. Le monde des animaux fantastiques est un univers riche, complexe, qui éveille d'innombrables échos inconscients, qui entretient des rapports très profonds avec le monde du rêve (et parfois du cauchemar), et qui continuera à faire rêver longtemps encore. Au Moyen Age, le terme bestiaire s'applique à des poèmes en vers latins ou français, dans lesquels sont mises en lumière les propriétés morales des animaux les plus divers, réels ou imaginaires. Aujourd'hui, nous sommes devenus plus exigeants : nous ne mettons plus sur le même plan animaux observables et animaux rêvés. On aurait tort de croire, toutefois, que les premiers ont réussi à évincer les seconds. Car, à mieux y regarder, notre environnement visuel a bien l'air peuplé de plus d'animaux fantastique que de créatures réelles. Et qu'est-ce que le fantastique ? Le plus ancien théoricien de la monstruosité, Aristote, a proposé de définir celle-ci comme écart par rapport à la nature. Mais tout art n'est-il pas, par définition, écart par rapport à la nature ?