Anarchisme, violence et non-violence. Petite anthologie de la révolution non-violente chez les principaux précurseurs et théoriciens de l'anarchisme, suivi de "La Violence dans la Révolution"
2e édition revue et augmentée

Par : Xavier Bekaert

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  • Nombre de pages76
  • PrésentationBroché
  • Poids0.145 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,4 cm
  • ISBN2-903013-93-4
  • EAN9782903013936
  • Date de parution21/01/2005
  • ÉditeurMonde Libertaire (Editions)

Résumé

L'anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d'un vrai débat sur les questions de violence/non-violence. En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l'anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s'est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence. A la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde le rêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c'est la non-violence ! Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violence ? L'Etat, le capitalisme, le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes... qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations - qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles... de notre quotidien -, se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer ? Une armée non-violente ne demeurera t elle pas toujours une armée ? Des capitalistes "non-violents" ne seront-ils pas toujours des exploiteurs ? Bref, même si on prend pour acquis qu'il est certains moyens (la torture, le terrorisme aveugle...) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu'il va de soi que l'évolution primera toujours sur la révolution, l'évidence n'impose-t-elle pas d'oser le courage du pragmatisme ? Et au débat, nécessaire, sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques sociales... de la mise en œuvre de cette morale ?
L'anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d'un vrai débat sur les questions de violence/non-violence. En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l'anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s'est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence. A la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde le rêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c'est la non-violence ! Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violence ? L'Etat, le capitalisme, le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes... qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations - qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles... de notre quotidien -, se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer ? Une armée non-violente ne demeurera t elle pas toujours une armée ? Des capitalistes "non-violents" ne seront-ils pas toujours des exploiteurs ? Bref, même si on prend pour acquis qu'il est certains moyens (la torture, le terrorisme aveugle...) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu'il va de soi que l'évolution primera toujours sur la révolution, l'évidence n'impose-t-elle pas d'oser le courage du pragmatisme ? Et au débat, nécessaire, sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques sociales... de la mise en œuvre de cette morale ?