Amour et merveille. Les Lais de Marie de France

Par : Jean Dufournet

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  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7453-2781-9
  • EAN9782745327819
  • Date de parution01/11/2013
  • CollectionUnichamp
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

L'art de Marie de France, essentiellement poétique, est tout en demi-teintes. Pour suggérer une extrême souffrance morale, elle peint un évanouissement ; pour faire entrevoir que le monde ne se limite pas aux choses de la vie quotidienne, elle introduit de loin en loin dans ses récits un personnage surnaturel. Mais elle sait doser les effets de surprise, usant de retenue dans le recours au mystère, l'emploi du pathétique et les effusions du coeur.
Si, pour Marie de France, faire bref, c'est dramatiser et signifier, la brièveté a un sens : esthétique, elle est aussi éthique. De récit en récit, narrateur et lecteur sont contraints, par la loi rigoureuse de la brièveté, à partir d'une histoire à chaque fois nouvelle, à un face à face avec le réel de l'existence et à une reprise constante des interrogations auxquelles chaque lai apporte sa réponse, toujours ouverte, à la question fondamentale du recueil, qui est celle du bonheur.
Cette quête s'enracine dans la tension entre deux mondes, entre l'ombre et la lumière, entre les figures malheureuses de l'homme-loup et du chevalier-oiseau et les figures lumineuses de Frêne, de Guildehuec et de Guilliadon, entre une forme de déterminisme aveugle qui vous rive à vous-même et une forme supérieure de liberté qui s'origine dans le don à l'Autre. Les pouvoirs en place y sont confrontés aux contre-pouvoirs que l'imagination leur oppose.
Quand les pouvoirs sociaux l'emportent, l'imaginaire offre un refuge aux valeurs individuelles ; quand triomphent les valeurs individuelles, le triomphe est imaginaire.
L'art de Marie de France, essentiellement poétique, est tout en demi-teintes. Pour suggérer une extrême souffrance morale, elle peint un évanouissement ; pour faire entrevoir que le monde ne se limite pas aux choses de la vie quotidienne, elle introduit de loin en loin dans ses récits un personnage surnaturel. Mais elle sait doser les effets de surprise, usant de retenue dans le recours au mystère, l'emploi du pathétique et les effusions du coeur.
Si, pour Marie de France, faire bref, c'est dramatiser et signifier, la brièveté a un sens : esthétique, elle est aussi éthique. De récit en récit, narrateur et lecteur sont contraints, par la loi rigoureuse de la brièveté, à partir d'une histoire à chaque fois nouvelle, à un face à face avec le réel de l'existence et à une reprise constante des interrogations auxquelles chaque lai apporte sa réponse, toujours ouverte, à la question fondamentale du recueil, qui est celle du bonheur.
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