Alors vint la nuit.... Terrains, méthodes, perspectives
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- Nombre de pages336
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.63 kg
- ISBN978-2-36519-038-1
- EAN9782365190381
- Date de parution18/11/2021
- CollectionRecherches thématiques
- ÉditeurSociété d'ethnologie
Résumé
L'anthropologie peine à voir dans le noir. Le mouvement des astres instaure une rythmicité inéluctable à laquelle tout être vivant est soumis. Comment s'inventent et se règlent les croyances et comportements infiniment variés accrochés à des phénomènes cosmiques constants ? Parmi ces rythmes, nous avons choisi l'alternance de ce que nous appelons communément "jour" et "nuit" . Selon les époques, le temps découpé produit des configurations uniques et instables de l'imaginaire, les sociétés créent des calendriers, des rituels, des comportements.
L'énigme que nous abordons nous interroge : comment se font ces accommodements avec les constellations, quelles sont les définitions qualitatives des catégorisations et leurs étiquettes - nuit, jour, obscurité... ; comment une société les utilise, contredit ou transforme et même les métamorphose ? En Occident urbain, par exemple, un épuisant labeur transforme la nuit en faux jour, tandis que chez les Indiens mésoaméricains le jour est troué de nocturnité.
L'enjeu de cette recherche est de construire une véritable anthropologie comparative de la nuit, dotée d'outils spécifiques, stimulée par des entrées multiples - le sommeil, les rêves, la gestion de la lumière, le contrôle sociétal, la mémoire... -, qui parvienne à analyser la nuit informant les espaces, les objets, les corps, les habitus : la nuit comme cadre et comme agent. En observant aussi les seuils, rapports délicats que l'on peut malicieusement mathématiser : l'aube, déchirement de la nuit éteinte ou resplendissante résurrection du soleil, ou bien le crépuscule, surgissement nécessaire pour les cultes rendus à la nuit ou angoissante descente vers un autre monde.
De la longue nuit des pôles à la scansion monotone des nuits de l'équateur, la nuit est un produit de la culture. La nuit se construit avec ce qu'offre la culture et la culture se construit en retour par ses nuits.
L'énigme que nous abordons nous interroge : comment se font ces accommodements avec les constellations, quelles sont les définitions qualitatives des catégorisations et leurs étiquettes - nuit, jour, obscurité... ; comment une société les utilise, contredit ou transforme et même les métamorphose ? En Occident urbain, par exemple, un épuisant labeur transforme la nuit en faux jour, tandis que chez les Indiens mésoaméricains le jour est troué de nocturnité.
L'enjeu de cette recherche est de construire une véritable anthropologie comparative de la nuit, dotée d'outils spécifiques, stimulée par des entrées multiples - le sommeil, les rêves, la gestion de la lumière, le contrôle sociétal, la mémoire... -, qui parvienne à analyser la nuit informant les espaces, les objets, les corps, les habitus : la nuit comme cadre et comme agent. En observant aussi les seuils, rapports délicats que l'on peut malicieusement mathématiser : l'aube, déchirement de la nuit éteinte ou resplendissante résurrection du soleil, ou bien le crépuscule, surgissement nécessaire pour les cultes rendus à la nuit ou angoissante descente vers un autre monde.
De la longue nuit des pôles à la scansion monotone des nuits de l'équateur, la nuit est un produit de la culture. La nuit se construit avec ce qu'offre la culture et la culture se construit en retour par ses nuits.
L'anthropologie peine à voir dans le noir. Le mouvement des astres instaure une rythmicité inéluctable à laquelle tout être vivant est soumis. Comment s'inventent et se règlent les croyances et comportements infiniment variés accrochés à des phénomènes cosmiques constants ? Parmi ces rythmes, nous avons choisi l'alternance de ce que nous appelons communément "jour" et "nuit" . Selon les époques, le temps découpé produit des configurations uniques et instables de l'imaginaire, les sociétés créent des calendriers, des rituels, des comportements.
L'énigme que nous abordons nous interroge : comment se font ces accommodements avec les constellations, quelles sont les définitions qualitatives des catégorisations et leurs étiquettes - nuit, jour, obscurité... ; comment une société les utilise, contredit ou transforme et même les métamorphose ? En Occident urbain, par exemple, un épuisant labeur transforme la nuit en faux jour, tandis que chez les Indiens mésoaméricains le jour est troué de nocturnité.
L'enjeu de cette recherche est de construire une véritable anthropologie comparative de la nuit, dotée d'outils spécifiques, stimulée par des entrées multiples - le sommeil, les rêves, la gestion de la lumière, le contrôle sociétal, la mémoire... -, qui parvienne à analyser la nuit informant les espaces, les objets, les corps, les habitus : la nuit comme cadre et comme agent. En observant aussi les seuils, rapports délicats que l'on peut malicieusement mathématiser : l'aube, déchirement de la nuit éteinte ou resplendissante résurrection du soleil, ou bien le crépuscule, surgissement nécessaire pour les cultes rendus à la nuit ou angoissante descente vers un autre monde.
De la longue nuit des pôles à la scansion monotone des nuits de l'équateur, la nuit est un produit de la culture. La nuit se construit avec ce qu'offre la culture et la culture se construit en retour par ses nuits.
L'énigme que nous abordons nous interroge : comment se font ces accommodements avec les constellations, quelles sont les définitions qualitatives des catégorisations et leurs étiquettes - nuit, jour, obscurité... ; comment une société les utilise, contredit ou transforme et même les métamorphose ? En Occident urbain, par exemple, un épuisant labeur transforme la nuit en faux jour, tandis que chez les Indiens mésoaméricains le jour est troué de nocturnité.
L'enjeu de cette recherche est de construire une véritable anthropologie comparative de la nuit, dotée d'outils spécifiques, stimulée par des entrées multiples - le sommeil, les rêves, la gestion de la lumière, le contrôle sociétal, la mémoire... -, qui parvienne à analyser la nuit informant les espaces, les objets, les corps, les habitus : la nuit comme cadre et comme agent. En observant aussi les seuils, rapports délicats que l'on peut malicieusement mathématiser : l'aube, déchirement de la nuit éteinte ou resplendissante résurrection du soleil, ou bien le crépuscule, surgissement nécessaire pour les cultes rendus à la nuit ou angoissante descente vers un autre monde.
De la longue nuit des pôles à la scansion monotone des nuits de l'équateur, la nuit est un produit de la culture. La nuit se construit avec ce qu'offre la culture et la culture se construit en retour par ses nuits.