Algérie coloniale. Musulmans et chrétiens : le contrôle de l'Etat (1830-1914)
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- Nombre de pages408
- PrésentationBroché
- Poids0.584 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 3,1 cm
- ISBN978-2-271-08140-7
- EAN9782271081407
- Date de parution12/02/2015
- ÉditeurCNRS
- PréfacierHenry Laurens
Résumé
Au cours du XIXe siècle, catholicisme et islam deviennent les deux religions majoritaires en Algérie. Catholicisme d'importation d'un côté, islam pluriséculaire de l'autre. Comment la France a-t-elle procédé dans ses relations avec les deux cultes ? Et que nous disent ces relations de la réalité coloniale ? Oissila Saaïdia retrace les étapes qui ont conduit à "l'invention du culte musulman" : lieux spécifiques et desservants institutionnels vont ainsi former les bases du culte.
Quant au catholicisme, il apparaît comme l'un des piliers de l'ordre colonial. Mais les tensions ne vont pas tarder à surgir entre une Eglise hostile à la République anticléricale et des musulmans tolérant de moins en moins l'"obsession sécuritaire" de la France. C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam.
Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de relations entre l'Etat et les cultes dans la mesure où elle stipule que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les choses seront bien différentes...
Quant au catholicisme, il apparaît comme l'un des piliers de l'ordre colonial. Mais les tensions ne vont pas tarder à surgir entre une Eglise hostile à la République anticléricale et des musulmans tolérant de moins en moins l'"obsession sécuritaire" de la France. C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam.
Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de relations entre l'Etat et les cultes dans la mesure où elle stipule que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les choses seront bien différentes...
Au cours du XIXe siècle, catholicisme et islam deviennent les deux religions majoritaires en Algérie. Catholicisme d'importation d'un côté, islam pluriséculaire de l'autre. Comment la France a-t-elle procédé dans ses relations avec les deux cultes ? Et que nous disent ces relations de la réalité coloniale ? Oissila Saaïdia retrace les étapes qui ont conduit à "l'invention du culte musulman" : lieux spécifiques et desservants institutionnels vont ainsi former les bases du culte.
Quant au catholicisme, il apparaît comme l'un des piliers de l'ordre colonial. Mais les tensions ne vont pas tarder à surgir entre une Eglise hostile à la République anticléricale et des musulmans tolérant de moins en moins l'"obsession sécuritaire" de la France. C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam.
Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de relations entre l'Etat et les cultes dans la mesure où elle stipule que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les choses seront bien différentes...
Quant au catholicisme, il apparaît comme l'un des piliers de l'ordre colonial. Mais les tensions ne vont pas tarder à surgir entre une Eglise hostile à la République anticléricale et des musulmans tolérant de moins en moins l'"obsession sécuritaire" de la France. C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam.
Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de relations entre l'Etat et les cultes dans la mesure où elle stipule que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les choses seront bien différentes...