Age des héros, âge des guerriers. Géographie sacrée et corporelle du guerrier japonais avant l'ère Meiji

Par : Florence Braunstein

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  • Nombre de pages273
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-7475-9522-6
  • EAN9782747595223
  • Date de parution01/10/2005
  • CollectionLe corps en question
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A travers l'image du guerrier, ce n'est pas seulement la morale qui est sauvée, mais tout l'ordre social qui est renforcé. C'est pourquoi la guerre par le biais de celui-ci a fait constamment office de fonction sociale. Par elle, étaient exaltés les plus hauts idéaux de la société, l'honneur, l'héroïsme. Il y a dans tout guerrier de l'homme mythique et du héros. Partant de ce constat propre à bon nombre de sociétés, nous avons voulu montrer ce qui définissait le mieux le guerrier japonais en le replaçant, d'abord, dans son contexte social et historique avant l'ère Meiji, avant l'apparition de la modernité . Mais pour réellement le saisir dans sa particularité et comprendre son rôle exact au sein de sa culture, il fallait reposer la question par rapport à son corps, principal agent de transformations, de changements, point de convergences, de rencontres, de mises en scène. Comment alors le définir par les mots, quand toute expérience corporelle au Japon se trouve en dehors du dit ? Comment le penser autrement que comme une simple géographie corporelle, dépendant plus ou moins de l'ensemble des choses qui l'engloberait ? Comment le saisir en dehors de toute dualité, en tenant compte du fait que le corps au Japon n'a jamais occupé une place subalterne à l'esprit, ainsi que dans notre tradition occidentale ? Ni l'objectivité ni la subjectivité ne suffisent réellement à le définir, car nous avons affaire à un corps protéiforme et multiforme à la fois par la notion spéciale du temps, Toki, mais c'est aussi par le jeu des passions qu'il exerce, des symboles qu'il suggère. Le corps du guerrier japonais devenant ainsi un corps multiple une véritable " machine à habiter "...
A travers l'image du guerrier, ce n'est pas seulement la morale qui est sauvée, mais tout l'ordre social qui est renforcé. C'est pourquoi la guerre par le biais de celui-ci a fait constamment office de fonction sociale. Par elle, étaient exaltés les plus hauts idéaux de la société, l'honneur, l'héroïsme. Il y a dans tout guerrier de l'homme mythique et du héros. Partant de ce constat propre à bon nombre de sociétés, nous avons voulu montrer ce qui définissait le mieux le guerrier japonais en le replaçant, d'abord, dans son contexte social et historique avant l'ère Meiji, avant l'apparition de la modernité . Mais pour réellement le saisir dans sa particularité et comprendre son rôle exact au sein de sa culture, il fallait reposer la question par rapport à son corps, principal agent de transformations, de changements, point de convergences, de rencontres, de mises en scène. Comment alors le définir par les mots, quand toute expérience corporelle au Japon se trouve en dehors du dit ? Comment le penser autrement que comme une simple géographie corporelle, dépendant plus ou moins de l'ensemble des choses qui l'engloberait ? Comment le saisir en dehors de toute dualité, en tenant compte du fait que le corps au Japon n'a jamais occupé une place subalterne à l'esprit, ainsi que dans notre tradition occidentale ? Ni l'objectivité ni la subjectivité ne suffisent réellement à le définir, car nous avons affaire à un corps protéiforme et multiforme à la fois par la notion spéciale du temps, Toki, mais c'est aussi par le jeu des passions qu'il exerce, des symboles qu'il suggère. Le corps du guerrier japonais devenant ainsi un corps multiple une véritable " machine à habiter "...
La culture générale pour les nuls
Florence Braunstein, Jean-François Pépin, Ivan Gouillon, Aline Chetail
Audiobook
41,99 €