Juliette GILLET est docteur en médecine, spécialiste en psychiatrie, diplômée de la Faculté de Médecine de Marseille. Après avoir travaillé comme assistante des hôpitaux en région parisienne et en Bretagne, elle exerce actuellement une activité de psychiatre-psychothérapeute pour enfants et adultes en libéral à Marseille.
À propos de la notion de continuité du temps chez l'enfant psychotique. Continuité, anxiété et altérité
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- Nombre de pages148
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.228 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 0,9 cm
- ISBN978-3-8416-2439-0
- EAN9783841624390
- Date de parution26/10/2013
- CollectionOMN.PRES.FRANC.
- ÉditeurAcadémiques
Résumé
La perception du temps est un sentiment subjectif, la sensation de l'écoulement du temps est indépendante de la connaissance objective des repères temporels. Au cours de son travail avec les enfants psychotiques l'auteur a observé qu'une altération de cette perception, et plus précisément de la perception de la continuité du temps, pouvait être à l'origine d'une peur sans objet, d'une angoisse de l'avenir.
Ces enfants présentaient une instabilité, une incapacité à rester immobiles mais aussi à investir les relations et les émotions qui lui est apparue comme une possible fuite du temps. Dans ce travail de thèse l'auteur décrit comment la mise en récit des expériences de l'enfant, leur " historicisation " par l'intégration de ses évènements de vie dans un temps linéaire, permet à l'enfant de faire l'expérience de la continuité du temps, et de sa propre continuité.
L'auteur montre également comment le développement de la notion de temps est lié à l'altérité et comment l'apparition de la notion de continuité du temps permet l'accès à la relation à l'autre.
Ces enfants présentaient une instabilité, une incapacité à rester immobiles mais aussi à investir les relations et les émotions qui lui est apparue comme une possible fuite du temps. Dans ce travail de thèse l'auteur décrit comment la mise en récit des expériences de l'enfant, leur " historicisation " par l'intégration de ses évènements de vie dans un temps linéaire, permet à l'enfant de faire l'expérience de la continuité du temps, et de sa propre continuité.
L'auteur montre également comment le développement de la notion de temps est lié à l'altérité et comment l'apparition de la notion de continuité du temps permet l'accès à la relation à l'autre.
La perception du temps est un sentiment subjectif, la sensation de l'écoulement du temps est indépendante de la connaissance objective des repères temporels. Au cours de son travail avec les enfants psychotiques l'auteur a observé qu'une altération de cette perception, et plus précisément de la perception de la continuité du temps, pouvait être à l'origine d'une peur sans objet, d'une angoisse de l'avenir.
Ces enfants présentaient une instabilité, une incapacité à rester immobiles mais aussi à investir les relations et les émotions qui lui est apparue comme une possible fuite du temps. Dans ce travail de thèse l'auteur décrit comment la mise en récit des expériences de l'enfant, leur " historicisation " par l'intégration de ses évènements de vie dans un temps linéaire, permet à l'enfant de faire l'expérience de la continuité du temps, et de sa propre continuité.
L'auteur montre également comment le développement de la notion de temps est lié à l'altérité et comment l'apparition de la notion de continuité du temps permet l'accès à la relation à l'autre.
Ces enfants présentaient une instabilité, une incapacité à rester immobiles mais aussi à investir les relations et les émotions qui lui est apparue comme une possible fuite du temps. Dans ce travail de thèse l'auteur décrit comment la mise en récit des expériences de l'enfant, leur " historicisation " par l'intégration de ses évènements de vie dans un temps linéaire, permet à l'enfant de faire l'expérience de la continuité du temps, et de sa propre continuité.
L'auteur montre également comment le développement de la notion de temps est lié à l'altérité et comment l'apparition de la notion de continuité du temps permet l'accès à la relation à l'autre.