A chaque fois mien. Heidegger et la question du sujet
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages267
- PrésentationBroché
- Poids0.5 kg
- Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-7186-0611-8
- EAN9782718606118
- Date de parution11/03/2004
- CollectionLa philosophie en effet
- ÉditeurGalilée
Résumé
Ce travail est une réflexion sur la pensée heideggérienne du sujet et de l'ipséité. À l'encontre d'un certain nombre d'interprétations courantes, l'auteur montre que la destruction ou déconstruction du sujet chez Heidegger ne signale pas une absence de réflexion sur l'ipséite propre de l'être humain. Au contraire, la critique de la tradition moderne de la subjectivité conduit Heidegger à une pensée renouvelée du soi, que ce travail tente d'exposer, et dans la mesure du possible de développer et poursuivre plus avant. Par son abandon de la tradition substantialiste et égoique, la pensée heideggerienne relance un questionnement sur l'énigme du soi, sur cette capacité à dire Je et à être un Je, à être soi. Que devient le soi lorsqu'il n'est plus rattaché à un fonds substantiel, ou à une identité égale à soi ? Lorsque être soi n'est plus à l'exclusion de l'autre, ou de l'événement impersonnel de l'être auquel il est exposé, mais au contraire est à penser comme événement d'être ? Dans un premier temps, l'auteur montre comment une réflexion sur le soi est nécessaire et incontournable dans la pensée de l'être telle qu'elle se déploie chez Heidegger. Dans un deuxième temps, il établit que Heidegger déconstruit la tradition moderne de la subjectivité afin d'en exhiber les soubassements ontologiques. Il s'avère ainsi que la critique de la tradition subjectiviste mène à une réappropriation existentiale des motifs de la subjectivité, de la conscience et de la réflexion. Le développement s'achève sur une méditation de ce que Heidegger appelle la " mienneté " (Jemeinigkeit) du Damier, et sur les sens ultimes à accorder à l'ipséité. L'être-mien n'est plus rattaché à l'ego, à la conscience, au Je ou même au nous : être-mien, c'est avant tout être remis à soi à partir d'un événement qui ne provient pas de moi, et que pourtant je dois assumer comme le mien propre. L'ipséité heideggerienne revient ainsi à une responsabilité originaire de soi, qui révèle la dimension éthique du soi.
Ce travail est une réflexion sur la pensée heideggérienne du sujet et de l'ipséité. À l'encontre d'un certain nombre d'interprétations courantes, l'auteur montre que la destruction ou déconstruction du sujet chez Heidegger ne signale pas une absence de réflexion sur l'ipséite propre de l'être humain. Au contraire, la critique de la tradition moderne de la subjectivité conduit Heidegger à une pensée renouvelée du soi, que ce travail tente d'exposer, et dans la mesure du possible de développer et poursuivre plus avant. Par son abandon de la tradition substantialiste et égoique, la pensée heideggerienne relance un questionnement sur l'énigme du soi, sur cette capacité à dire Je et à être un Je, à être soi. Que devient le soi lorsqu'il n'est plus rattaché à un fonds substantiel, ou à une identité égale à soi ? Lorsque être soi n'est plus à l'exclusion de l'autre, ou de l'événement impersonnel de l'être auquel il est exposé, mais au contraire est à penser comme événement d'être ? Dans un premier temps, l'auteur montre comment une réflexion sur le soi est nécessaire et incontournable dans la pensée de l'être telle qu'elle se déploie chez Heidegger. Dans un deuxième temps, il établit que Heidegger déconstruit la tradition moderne de la subjectivité afin d'en exhiber les soubassements ontologiques. Il s'avère ainsi que la critique de la tradition subjectiviste mène à une réappropriation existentiale des motifs de la subjectivité, de la conscience et de la réflexion. Le développement s'achève sur une méditation de ce que Heidegger appelle la " mienneté " (Jemeinigkeit) du Damier, et sur les sens ultimes à accorder à l'ipséité. L'être-mien n'est plus rattaché à l'ego, à la conscience, au Je ou même au nous : être-mien, c'est avant tout être remis à soi à partir d'un événement qui ne provient pas de moi, et que pourtant je dois assumer comme le mien propre. L'ipséité heideggerienne revient ainsi à une responsabilité originaire de soi, qui révèle la dimension éthique du soi.