A Batons Rompus. Memoires
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- Nombre de pages400
- PrésentationBroché
- Poids0.58 kg
- Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,8 cm
- ISBN2-268-03403-8
- EAN9782268034034
- Date de parution19/02/2000
- ÉditeurRocher (Editions du)
Résumé
" J'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs vies.
Je revois un petit garçon qui devait avoir douze ans et traversait une crise mystique des plus intenses. Je communiais tous les matins, me confessais chaque semaine et chaque semaine commençais ma confession en disant : "Mon père, je m'accuse de m'éparpiller." Ce petit garçon-là n'a, au fond, jamais changé. À la longue, je m'en suis arrangé : j'ai joué des rôles intensément dramatiques, des gaudrioles totalement comiques, j'écris des poèmes, j'ai fait du jardinage, de la peinture, j'ai voyagé dans presque tous les coins du globe, j'ai aimé passionnément les femmes... Je me suis marié trois fois, j'ai eu cinq enfants, dont quatre seulement portent mon nom. Avec eux j'ai réussi - c'est ma plus grande fierté - à fabriquer une tribu où chacun se tient la main, par-delà les bonheurs et les malheurs, et dont je suis le patriarche volubile.
Ma vie a aussi été faite de rencontres. Louis Jouvet, mon maître, Pierre Fresnay que j'admirais, Hitchcock qui m'a fait découvrir Hollywood, et Boris Vian pendant les étés dans le Saint-Tropez des années cinquante, Marguerite Duras, ou encore Simone Signoret, belle et lumineuse, Roger Planchon, Jean Carmet et tant d'autres...
Il m'arrive de penser que le vrai talent est de savoir vivre. L'ai-je eu ? Certains jours je le crois... D'autres un peu moins. J'ai fait passer mon métier d'homme avant celui de comédien. "
" J'ai l'impression d'avoir vécu plusieurs vies.
Je revois un petit garçon qui devait avoir douze ans et traversait une crise mystique des plus intenses. Je communiais tous les matins, me confessais chaque semaine et chaque semaine commençais ma confession en disant : "Mon père, je m'accuse de m'éparpiller." Ce petit garçon-là n'a, au fond, jamais changé. À la longue, je m'en suis arrangé : j'ai joué des rôles intensément dramatiques, des gaudrioles totalement comiques, j'écris des poèmes, j'ai fait du jardinage, de la peinture, j'ai voyagé dans presque tous les coins du globe, j'ai aimé passionnément les femmes... Je me suis marié trois fois, j'ai eu cinq enfants, dont quatre seulement portent mon nom. Avec eux j'ai réussi - c'est ma plus grande fierté - à fabriquer une tribu où chacun se tient la main, par-delà les bonheurs et les malheurs, et dont je suis le patriarche volubile.
Ma vie a aussi été faite de rencontres. Louis Jouvet, mon maître, Pierre Fresnay que j'admirais, Hitchcock qui m'a fait découvrir Hollywood, et Boris Vian pendant les étés dans le Saint-Tropez des années cinquante, Marguerite Duras, ou encore Simone Signoret, belle et lumineuse, Roger Planchon, Jean Carmet et tant d'autres...
Il m'arrive de penser que le vrai talent est de savoir vivre. L'ai-je eu ? Certains jours je le crois... D'autres un peu moins. J'ai fait passer mon métier d'homme avant celui de comédien. "