A bas la calotte !. La caricature anticléricale et la Séparation des Eglises et de l'Etat

Par : Guillaume Doizy, Jean-Bernard Lalaux

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  • Nombre de pages155
  • PrésentationBroché
  • Poids0.895 kg
  • Dimensions22,5 cm × 28,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-86227-459-3
  • EAN9782862274591
  • Date de parution22/09/2005
  • ÉditeurAlternatives (Editions)

Résumé

A la fin du XIXe siècle, l'Eglise catholique et la République s'affrontent pour la domination des institutions du pays. Réactionnaire, conservateur et monarchisant, le clergé, véritable Etat dans l'Etat, s'arc-boute sur le considérable budget du culte qui lui est alloué, régente l'école et refuse la loi civile. Philosophes, rationalistes , libres-penseurs et républicains dénoncent avec vigueur cette oppression et réclament des mesures de laïcisation, militant pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Les deux camps se livrent alors une véritable guerre idéologique en utilisant, notamment, la puissance de l'image. Elaborant un langage trivial et violent, la caricature anticléricale, imprimée sur les supports les plus variés, devient une arme de combat aux mains du milieu libre penseur, très actif depuis l'affaire Dreyfus. Volontiers effrontée et blasphématoire, cette imagerie satirique envahit la rue, comment les crises et les alimente, diffusant non seulement une vision infamante du clergé mais attaquant aussi, pour la première fois, les " saintes " Ecritures et les dogmes.
Si les Républicains au pouvoir font finalement voter, en 1905, la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'imagerie anticléricale s'était donner pour tâche de séparer l'Eglise de toute la société, sur le terrain moral, affectif et idéologique. Elle continue aujourd'hui, d'œuvrer en ce sens au travers de journaux comme Charlie-Hebdo ou Le Canard Enchaîné. Une œuvre immense et passionnante d'une étonnante actualité qui aura inspiré certains des meilleurs dessinateurs de la Belle Epoque comme André Gill, Pépin, Grandjouan, Delannoy...
A la fin du XIXe siècle, l'Eglise catholique et la République s'affrontent pour la domination des institutions du pays. Réactionnaire, conservateur et monarchisant, le clergé, véritable Etat dans l'Etat, s'arc-boute sur le considérable budget du culte qui lui est alloué, régente l'école et refuse la loi civile. Philosophes, rationalistes , libres-penseurs et républicains dénoncent avec vigueur cette oppression et réclament des mesures de laïcisation, militant pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Les deux camps se livrent alors une véritable guerre idéologique en utilisant, notamment, la puissance de l'image. Elaborant un langage trivial et violent, la caricature anticléricale, imprimée sur les supports les plus variés, devient une arme de combat aux mains du milieu libre penseur, très actif depuis l'affaire Dreyfus. Volontiers effrontée et blasphématoire, cette imagerie satirique envahit la rue, comment les crises et les alimente, diffusant non seulement une vision infamante du clergé mais attaquant aussi, pour la première fois, les " saintes " Ecritures et les dogmes.
Si les Républicains au pouvoir font finalement voter, en 1905, la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'imagerie anticléricale s'était donner pour tâche de séparer l'Eglise de toute la société, sur le terrain moral, affectif et idéologique. Elle continue aujourd'hui, d'œuvrer en ce sens au travers de journaux comme Charlie-Hebdo ou Le Canard Enchaîné. Une œuvre immense et passionnante d'une étonnante actualité qui aura inspiré certains des meilleurs dessinateurs de la Belle Epoque comme André Gill, Pépin, Grandjouan, Delannoy...