SPINOZA.. Tome 2, L'âme (Ethique, II)

Par : Martial Guéroult

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  • Nombre de pages670
  • PrésentationBroché
  • Poids0.68 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 4,4 cm
  • ISBN2-7007-3310-X
  • EAN9782700733105
  • Date de parution01/03/1997
  • CollectionPhilosophie
  • ÉditeurAubier

Résumé

" Spinoza a mis près de quinze ans (de 1661 à 1675) pour composer l'Ethique. Durant cette longue période, l'œuvre n'a cessé de se transformer, se présentant successivement comme un Traité en trois, en quatre, puis en cinq parties ; en même temps, la doctrine ne cessait d'accuser toujours plus vivement son originalité à l'égard de Maïmonide et de Descartes, tout en se constituant selon " l'ordre prolixe de la géométrie ". Cette prolixité géométrique, étant condition de la connaissance adéquate, ne fait qu'un avec le développement doctrinal, car elle opère une genèse intégrale des concepts grâce à quoi s'instaure, pour chaque chose considérée, la vision de toutes ses raisons à l'intérieur de sa seule idée. Ramassant toutes les raisons de la chose dans son idée pour aboutir à une intuition de ce qui la fonde intérieurement, cette déduction n'est rien d'autre que la réflexion par laquelle l'Ame prend une conscience explicite de l'idée adéquate suprême qui, comme raison de toute idée, réside éternellement en elle. L'aphorisme " tout est dans tout " prend ainsi la plus littérale et la plus précise des significations, la partie étant aperçue dans le tout qui l'explique en tant que ce tout est lui-même aperçu dans cette partie et renfermé intégralement en elle comme sa raison totale. On conçoit que la réalisation de cette gigantesque entreprise d'interaction universelle des concepts à l'intérieur d'une intuition unique ait pu absorber toute la vie du philosophe ".
" Spinoza a mis près de quinze ans (de 1661 à 1675) pour composer l'Ethique. Durant cette longue période, l'œuvre n'a cessé de se transformer, se présentant successivement comme un Traité en trois, en quatre, puis en cinq parties ; en même temps, la doctrine ne cessait d'accuser toujours plus vivement son originalité à l'égard de Maïmonide et de Descartes, tout en se constituant selon " l'ordre prolixe de la géométrie ". Cette prolixité géométrique, étant condition de la connaissance adéquate, ne fait qu'un avec le développement doctrinal, car elle opère une genèse intégrale des concepts grâce à quoi s'instaure, pour chaque chose considérée, la vision de toutes ses raisons à l'intérieur de sa seule idée. Ramassant toutes les raisons de la chose dans son idée pour aboutir à une intuition de ce qui la fonde intérieurement, cette déduction n'est rien d'autre que la réflexion par laquelle l'Ame prend une conscience explicite de l'idée adéquate suprême qui, comme raison de toute idée, réside éternellement en elle. L'aphorisme " tout est dans tout " prend ainsi la plus littérale et la plus précise des significations, la partie étant aperçue dans le tout qui l'explique en tant que ce tout est lui-même aperçu dans cette partie et renfermé intégralement en elle comme sa raison totale. On conçoit que la réalisation de cette gigantesque entreprise d'interaction universelle des concepts à l'intérieur d'une intuition unique ait pu absorber toute la vie du philosophe ".
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