Le Dementi Pervers. Le Refoule Et L'Oublie

Par : Henri Rey-Flaud

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  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7007-2423-2
  • EAN9782700724233
  • Date de parution03/09/2002
  • CollectionLa psychanalyse prise au mot
  • ÉditeurAubier

Résumé

L'inconscient est longtemps apparu comme une cave où s'agitaient dans l'ombre les désirs refoulés. Mais, à la fin de son oeuvre, Freud découvrit qu'une autre opération assurait, en amont du refoulement, la sauvegarde du moi par un rejet premier. Parce qu'elle récusait la dette de vérité attachée à l'entrée dans la vie, Freud lui donna le nom de démenti. La mise au jour du démenti bouleverse la conception de la psyché forgée par la psychanalyse, en décelant en deçà de l'inconscient un espace " non reconnu ", frappé d'un oubli primordial - sous la cave la crypte. Par contrecoup, un autre pilier de l'édifice est ébranlé : la castration, jusque-là complexe nucléaire du moi, devient l'avatar imaginaire de la césure originelle qui a arraché l'homme à l'indifférence de l'être. Dès lors, la référence clinique fondamentale n'est plus la névrose, mais la perversion, lieu d'élection du démenti. Dépouillée des oripeaux fantastiques qui la réduisaient au rôle d'agent satanique du mal, cette figure de la condition humaine exprime désormais le choix de ceux qui, refusant de reconnaître le verdict des dieux, n'ont pas cédé à ce que Lacan appelait le " séisme de la vérité ".
L'inconscient est longtemps apparu comme une cave où s'agitaient dans l'ombre les désirs refoulés. Mais, à la fin de son oeuvre, Freud découvrit qu'une autre opération assurait, en amont du refoulement, la sauvegarde du moi par un rejet premier. Parce qu'elle récusait la dette de vérité attachée à l'entrée dans la vie, Freud lui donna le nom de démenti. La mise au jour du démenti bouleverse la conception de la psyché forgée par la psychanalyse, en décelant en deçà de l'inconscient un espace " non reconnu ", frappé d'un oubli primordial - sous la cave la crypte. Par contrecoup, un autre pilier de l'édifice est ébranlé : la castration, jusque-là complexe nucléaire du moi, devient l'avatar imaginaire de la césure originelle qui a arraché l'homme à l'indifférence de l'être. Dès lors, la référence clinique fondamentale n'est plus la névrose, mais la perversion, lieu d'élection du démenti. Dépouillée des oripeaux fantastiques qui la réduisaient au rôle d'agent satanique du mal, cette figure de la condition humaine exprime désormais le choix de ceux qui, refusant de reconnaître le verdict des dieux, n'ont pas cédé à ce que Lacan appelait le " séisme de la vérité ".
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