L'individu au Moyen Age. Individuation et individualisation avant la modernité

Par : Dominique Iogna-Prat

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages380
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7007-2345-7
  • EAN9782700723458
  • Date de parution24/02/2005
  • ÉditeurAubier

Résumé

Peut-on parler d'individu au Moyen Age quand les mots pour le dire n'existaient pas ? Par son titre, L'Individu au Moyen Age lance le défi de l'anachronisme pour susciter une réflexion large sur les fondements historiques de la notion d'individu qui, avec celle de sujet autonome, est censée marquer l'entrée dans la modernité. Cet ouvrage collectif - qui réunit une équipe internationale de médiévistes venus de l'histoire, de l'histoire de l'art, de la philosophie, de la littérature et de ma psychanalyse - montre la part qui revient au Moyen Age dans l'élaboration des signes de l'identité personnelle (spécialement le nom, la signature et le portrait). Mais s'ils admettent le principe d'une longue genèse de l'individu moderne, les auteurs soutiennent que celle-ci est constituée d'un ensemble d'étapes dont la période médiévale incarne un moment bien particulier : l'individu sous ses différentes facettes (l'acteur social ; l'être moral, indépendant, autonome ; le " je " des poètes soucieux d'introspection) s'exprime à la première personne sans pour autant se singulariser ni se démarquer du groupe qui le définit (famille, lignage, paroisse, seigneurie).
Peut-on parler d'individu au Moyen Age quand les mots pour le dire n'existaient pas ? Par son titre, L'Individu au Moyen Age lance le défi de l'anachronisme pour susciter une réflexion large sur les fondements historiques de la notion d'individu qui, avec celle de sujet autonome, est censée marquer l'entrée dans la modernité. Cet ouvrage collectif - qui réunit une équipe internationale de médiévistes venus de l'histoire, de l'histoire de l'art, de la philosophie, de la littérature et de ma psychanalyse - montre la part qui revient au Moyen Age dans l'élaboration des signes de l'identité personnelle (spécialement le nom, la signature et le portrait). Mais s'ils admettent le principe d'une longue genèse de l'individu moderne, les auteurs soutiennent que celle-ci est constituée d'un ensemble d'étapes dont la période médiévale incarne un moment bien particulier : l'individu sous ses différentes facettes (l'acteur social ; l'être moral, indépendant, autonome ; le " je " des poètes soucieux d'introspection) s'exprime à la première personne sans pour autant se singulariser ni se démarquer du groupe qui le définit (famille, lignage, paroisse, seigneurie).