Avec Hitler. Les Allemands et leur Fuhrer

Par : Robert Gellately

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  • Nombre de pages450
  • PrésentationBroché
  • Poids0.605 kg
  • Dimensions15,2 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-08-210105-3
  • EAN9782082101059
  • Date de parution24/10/2003
  • ÉditeurFlammarion
  • TraducteurPierre-Emmanuel Dauzat

Résumé

Depuis 1945, où le monde découvre l'existence des camps de concentration, une question hante la conscience occidentale, et plus spécialement les historiens : les Allemands étaient-ils informés de l'existence des camps de concentration ? Et quand l'ont-ils su ? Longtemps, il fut admis que les nazis avaient systématiquement dissimulé ces crimes : il était donc possible que les gens ordinaires n'en aient rien su. Ce livre apporte les preuves du contraire. Le régime nazi fut une " dictature plébicitaire " qui s'appuya habilement sur les attentes de la population et s'assura toujours de son soutien. A partir de 1933, la dictature grandit sur les ruines de la République de Weimar et impose la traque des communistes comme un devoir d'Etat; puis, dés 1939, elle recueille le bénéfice de la guerre : nombre d'opposants potentiels, qui avaient des doutes sur Hitler et le nazisme, font passer leur pays avant tout. Comme le montre l'étude des dossiers de la police secrète (Gestapo), de la police criminelle (Kripo), du parti, ainsi que la presse de l'époque, les camps eux-mêmes furent créés à grand renfort de publicité et présentés comme des institutions éducatives et correctives. De même, les innombrables cas de dénonciation spontanée (telle femme avait " l'air juive " et aurait eu des relations sexuelles avec un voisin, par exemple) étaient abondamment relayés par la presse. Les tribunaux se trouvaient ainsi entraînés dans une compétition meurtrière avec la police, significative de la manière dont contrainte et consentement s'entremêlaient. Avec cet analyse nuancée et étagée par de nombreux documents, Robert Gellatey fournit les pièces maîtresses d'un débat majeur de l'historiographie du nazisme.
Depuis 1945, où le monde découvre l'existence des camps de concentration, une question hante la conscience occidentale, et plus spécialement les historiens : les Allemands étaient-ils informés de l'existence des camps de concentration ? Et quand l'ont-ils su ? Longtemps, il fut admis que les nazis avaient systématiquement dissimulé ces crimes : il était donc possible que les gens ordinaires n'en aient rien su. Ce livre apporte les preuves du contraire. Le régime nazi fut une " dictature plébicitaire " qui s'appuya habilement sur les attentes de la population et s'assura toujours de son soutien. A partir de 1933, la dictature grandit sur les ruines de la République de Weimar et impose la traque des communistes comme un devoir d'Etat; puis, dés 1939, elle recueille le bénéfice de la guerre : nombre d'opposants potentiels, qui avaient des doutes sur Hitler et le nazisme, font passer leur pays avant tout. Comme le montre l'étude des dossiers de la police secrète (Gestapo), de la police criminelle (Kripo), du parti, ainsi que la presse de l'époque, les camps eux-mêmes furent créés à grand renfort de publicité et présentés comme des institutions éducatives et correctives. De même, les innombrables cas de dénonciation spontanée (telle femme avait " l'air juive " et aurait eu des relations sexuelles avec un voisin, par exemple) étaient abondamment relayés par la presse. Les tribunaux se trouvaient ainsi entraînés dans une compétition meurtrière avec la police, significative de la manière dont contrainte et consentement s'entremêlaient. Avec cet analyse nuancée et étagée par de nombreux documents, Robert Gellatey fournit les pièces maîtresses d'un débat majeur de l'historiographie du nazisme.