Aux Bords Du Monde, Les Refugies

Par : Michel Agier

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  • Nombre de pages186
  • PrésentationBroché
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-08-210099-5
  • EAN9782082100991
  • Date de parution05/02/2002
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Cinquante millions de personnes dans le monde son victimes de déplacements forcés, provoqués par les guerres et le violence. C'est tout un " pays " qui se crée, une population définie par le seul qualificatif de " victime " et réduite à un seul impératif, son maintien en vie hors de chez elle. Réfugiés afghans, déplacés colombiens, déportés rwandais, refoulés congolais, Tchétchènes, Somaliens, ils ont connu les massacres, la terreur et l'exode. Puis les camps, l'assistance humanitaire et l'attente interminable. Ils sont les emblèmes d'une nouvelle condition humaine qui se forme et se fixe au loin, sur les bords du monde. Ce livre voudrait donner à comprendre le processus, actuel, de mise en quarantaine d'une partie de notre planète, et décrire ce qui se passe, ce qui est vécu : parler des souffrances, mais critiquer la victimisation dont les réfugiés sont l'objet. Montrer l'ambiguïté et la souillure des identités formées dans et par les guerres sales, mais aussi l'action qui permet aux réfugiés et aux déplacés de retrouver dans le camp même une place sociale, une humanité.
Cinquante millions de personnes dans le monde son victimes de déplacements forcés, provoqués par les guerres et le violence. C'est tout un " pays " qui se crée, une population définie par le seul qualificatif de " victime " et réduite à un seul impératif, son maintien en vie hors de chez elle. Réfugiés afghans, déplacés colombiens, déportés rwandais, refoulés congolais, Tchétchènes, Somaliens, ils ont connu les massacres, la terreur et l'exode. Puis les camps, l'assistance humanitaire et l'attente interminable. Ils sont les emblèmes d'une nouvelle condition humaine qui se forme et se fixe au loin, sur les bords du monde. Ce livre voudrait donner à comprendre le processus, actuel, de mise en quarantaine d'une partie de notre planète, et décrire ce qui se passe, ce qui est vécu : parler des souffrances, mais critiquer la victimisation dont les réfugiés sont l'objet. Montrer l'ambiguïté et la souillure des identités formées dans et par les guerres sales, mais aussi l'action qui permet aux réfugiés et aux déplacés de retrouver dans le camp même une place sociale, une humanité.