Mandela, Afrique du sud, Apartheid, des sujets forts d'où une attente importante. Le risque avec les titres qu'on souhaite aimer est d'être déçu. En lisant le résumé j'ai pensé à Avant la chute de Humbert, un titre que j'avais adoré, l'histoire se déroulait en Colombie, le pays de mon père. Ici dans Un monde beau, fou et cruel. Je me suis plongé dans ce titre avec joie et désinvolture, sans penser au pire.
Dès les premières pages, l'auteur Troy Blacklaws nous plonge dans un monde dur, brutal, sans concession, un monde où la loi du plus fort reste de mise. L'apartheid est fini mais le clivage blanc/noir reste toujours d'actualité. Le racisme est exacerbé entre noirs des différentes régions, des pays voisins, l'entraide est quasi inexistante, c'est chacun pour soi. C'est dans ce monde que vivent nos deux héros, Jero un jeune rêveur et Jabulani un professeur renvoyé devant fuir la répression de son pays.
Jero est un poète, un jeune homme rêvant de vivre de sa passion, la poésie. Il rêve de liberté, c'est un insouciant, un doux rêveur. Il veut par-dessous tout fuir son père, qui se révèle être un truand connu de tous, mais surtout reconnu par tous comme un être à part. Jero ne le supporte plus, il est son parfait opposé, serait-ce une crise d'adolescence qui se poursuit ou un chemin sans retour?
Jabulani est quant à lui un homme devant fuir son pays pour nourrir sa famille, une déchirure pour cet homme heureux il y a encore quelques semaines. Finie sa vie insouciante de professeur, il va découvrir que son pays et l'Afrique du sud sont sans pitié pour les faibles, ce qui va à l'encontre de ses préceptes de professeur.
J'ai adoré Un monde beau, fou et cruel, une jolie découverte offerte par entréelivre. J'ai suivi avec passion, horreur et réflexion nos deux héros, Jero et Jubilano. Mais n'oublions pas Zéro le père de Jero, qui est un personnage vraiment intéressant car extrêmement complexe. Zero est la clé de voûte du titre, cet homme fait le lien entre tous les protagonistes de ce roman. Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Point fort de Troy Blacklaws est de faire vivre l'espoir malgré l'horreur omniprésente.
Mandela, Afrique du sud, Apartheid, des sujets forts d'où une attente importante. Le risque avec les titres qu'on souhaite aimer est d'être déçu. En lisant le résumé j'ai pensé à Avant la chute de Humbert, un titre que j'avais adoré, l'histoire se déroulait en Colombie, le pays de mon père. Ici dans Un monde beau, fou et cruel. Je me suis plongé dans ce titre avec joie et désinvolture, sans penser au pire.
Dès les premières pages, l'auteur Troy Blacklaws nous plonge dans un monde dur, brutal, sans concession, un monde où la loi du plus fort reste de mise. L'apartheid est fini mais le clivage blanc/noir reste toujours d'actualité. Le racisme est exacerbé entre noirs des différentes régions, des pays voisins, l'entraide est quasi inexistante, c'est chacun pour soi. C'est dans ce monde que vivent nos deux héros, Jero un jeune rêveur et Jabulani un professeur renvoyé devant fuir la répression de son pays.
Jero est un poète, un jeune homme rêvant de vivre de sa passion, la poésie. Il rêve de liberté, c'est un insouciant, un doux rêveur. Il veut par-dessous tout fuir son père, qui se révèle être un truand connu de tous, mais surtout reconnu par tous comme un être à part. Jero ne le supporte plus, il est son parfait opposé, serait-ce une crise d'adolescence qui se poursuit ou un chemin sans retour?
Jabulani est quant à lui un homme devant fuir son pays pour nourrir sa famille, une déchirure pour cet homme heureux il y a encore quelques semaines. Finie sa vie insouciante de professeur, il va découvrir que son pays et l'Afrique du sud sont sans pitié pour les faibles, ce qui va à l'encontre de ses préceptes de professeur.
J'ai adoré Un monde beau, fou et cruel, une jolie découverte offerte par entréelivre. J'ai suivi avec passion, horreur et réflexion nos deux héros, Jero et Jubilano. Mais n'oublions pas Zéro le père de Jero, qui est un personnage vraiment intéressant car extrêmement complexe. Zero est la clé de voûte du titre, cet homme fait le lien entre tous les protagonistes de ce roman. Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Point fort de Troy Blacklaws est de faire vivre l'espoir malgré l'horreur omniprésente.