Mourir, la belle affaire !

Par : Alfredo Noriega

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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.126 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-290-07880-8
  • EAN9782290078808
  • Date de parution17/06/2015
  • CollectionJ'ai lu Thriller
  • ÉditeurJ'ai lu
  • TraducteurNathalie Lalisse-Delcourt

Résumé

Equateur, Quito, 2850 mètres d'altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans la première voiture, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l'arrivée de la police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l'inspecteur Heriberto Gonzaga de l'épouser s'il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents de la route sont légion et l'affaire est vite classée. Quelques mois plus tard, rongée par la culpabilité d'avoir survécu, Maria del Carmen se jette du haut d'une falaise.
En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa promesse et reprend l'affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé.
Equateur, Quito, 2850 mètres d'altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans la première voiture, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l'arrivée de la police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l'inspecteur Heriberto Gonzaga de l'épouser s'il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents de la route sont légion et l'affaire est vite classée. Quelques mois plus tard, rongée par la culpabilité d'avoir survécu, Maria del Carmen se jette du haut d'une falaise.
En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa promesse et reprend l'affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Ah Quito !
Nom : Quito - Lieu de résidence : Equateur. Je suis une ville et je suis le personnage central de ce roman choral où un certain nombre de personnages, du flic, au médecin légiste (véritable narrateur du livre) en passant par la fille de l’architecte blanchisseur d’argent, le chauffeur de taxi, etc… Le roman, dans son intégralité, ne tend que vers un seul objectif savoir dépeindre une ville, Quito, dont l’essence même est l’indifférence et qui pourtant fourmille de violence. Cela passe par tous les moyens mis à disposition de l’auteur par la cause littéraire. D’abord, les histoires décrites qui mélangent hasard, désintérêt, oubli ou fatalité : un flic qui a pourtant laissé une affaire d’accident de voiture sombrer dans une certaine léthargie se replonge dans l’enquête parce que la seule rescapée du dit accident vient de se suicider, un chauffeur de taxi qui ne demandait rien à personne à part faire son métier et assouvir ses penchants sexuels se retrouve à la morgue pour avoir recroiser une vieille connaissance qui a virée truand, un médecin légiste qui vit sa vie de tronçonneur de corps avec un détachement certain va s’intéresser à l’affaire de l’accident de voiture,… Tout ne semble que hasard et coïncidences alors qu’il n’en est rien. La survenance de nombreux accidents de la circulation dans le fil narratif n’est pas non plus tout à fait innocent : ils y surgissent comme ils surviennent dans la vie, de manière inattendue et toujours violente. Ensuite, la structure du roman : Noriega va plus loin qu’une simple alternance de scènes contemplatives et de scènes « d’action », il a écrit comme une scène contemplative unique mais à plusieurs voix (essentiellement celles du médecin légiste et de la ville de Quito et dans une moindre mesure le récit du flic) dans laquelle va surgir à plusieurs reprises des scènes de violence, de crime,… un peu comme la surface d’un lac, parfois troublée par le jet d’un caillou avant de recouvrer sa tranquillité. Enfin, les mots choisis. Noriega possède une écriture magnifique qui tient autant de la poésie que de la crudité de la vie, tout simplement. Tout cela magnifiquement agencé rend une impression d’indifférence, d’immobilisme et de torpeur dans lesquels pataugent tous les protagonistes, urbains et humains. Quito ressort comme une ville marquée par les habitants qui la composent et par sa géographie toute particulière, adossée entre autre à un volcan, ou plutôt marquée par leurs caractères qui dépeignent sur elle : elle est donc aussi immobile et violente, indifférente ou hautaine et parfois humaine que la somme des individus qui la composent. Mais Quito semble aller encore plus loin : à l’indifférence qu’elle affiche envers ces propres habitants, la ville semble indifférente à elle-même, étrangère à ce qui s’y passe et à ses habitants. Il ressort donc de cette lecture enrichissante et surprenante une sensibilité à fleur de peau de l’auteur auxquels les personnages, humains ou urbains, rendent magnifiquement hommage. Il y a tellement de choses dans ce roman que je vous invite à les découvrir par vous-même...
Nom : Quito - Lieu de résidence : Equateur. Je suis une ville et je suis le personnage central de ce roman choral où un certain nombre de personnages, du flic, au médecin légiste (véritable narrateur du livre) en passant par la fille de l’architecte blanchisseur d’argent, le chauffeur de taxi, etc… Le roman, dans son intégralité, ne tend que vers un seul objectif savoir dépeindre une ville, Quito, dont l’essence même est l’indifférence et qui pourtant fourmille de violence. Cela passe par tous les moyens mis à disposition de l’auteur par la cause littéraire. D’abord, les histoires décrites qui mélangent hasard, désintérêt, oubli ou fatalité : un flic qui a pourtant laissé une affaire d’accident de voiture sombrer dans une certaine léthargie se replonge dans l’enquête parce que la seule rescapée du dit accident vient de se suicider, un chauffeur de taxi qui ne demandait rien à personne à part faire son métier et assouvir ses penchants sexuels se retrouve à la morgue pour avoir recroiser une vieille connaissance qui a virée truand, un médecin légiste qui vit sa vie de tronçonneur de corps avec un détachement certain va s’intéresser à l’affaire de l’accident de voiture,… Tout ne semble que hasard et coïncidences alors qu’il n’en est rien. La survenance de nombreux accidents de la circulation dans le fil narratif n’est pas non plus tout à fait innocent : ils y surgissent comme ils surviennent dans la vie, de manière inattendue et toujours violente. Ensuite, la structure du roman : Noriega va plus loin qu’une simple alternance de scènes contemplatives et de scènes « d’action », il a écrit comme une scène contemplative unique mais à plusieurs voix (essentiellement celles du médecin légiste et de la ville de Quito et dans une moindre mesure le récit du flic) dans laquelle va surgir à plusieurs reprises des scènes de violence, de crime,… un peu comme la surface d’un lac, parfois troublée par le jet d’un caillou avant de recouvrer sa tranquillité. Enfin, les mots choisis. Noriega possède une écriture magnifique qui tient autant de la poésie que de la crudité de la vie, tout simplement. Tout cela magnifiquement agencé rend une impression d’indifférence, d’immobilisme et de torpeur dans lesquels pataugent tous les protagonistes, urbains et humains. Quito ressort comme une ville marquée par les habitants qui la composent et par sa géographie toute particulière, adossée entre autre à un volcan, ou plutôt marquée par leurs caractères qui dépeignent sur elle : elle est donc aussi immobile et violente, indifférente ou hautaine et parfois humaine que la somme des individus qui la composent. Mais Quito semble aller encore plus loin : à l’indifférence qu’elle affiche envers ces propres habitants, la ville semble indifférente à elle-même, étrangère à ce qui s’y passe et à ses habitants. Il ressort donc de cette lecture enrichissante et surprenante une sensibilité à fleur de peau de l’auteur auxquels les personnages, humains ou urbains, rendent magnifiquement hommage. Il y a tellement de choses dans ce roman que je vous invite à les découvrir par vous-même...
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