Michel Bitbol, directeur de recherche au CNRS (Archives Husserl, École Normale Supérieure), a reçu une formation en médecine, en physique et en philosophie. Ses travaux portent sur la philosophie de l'esprit, la philosophie de la physique quantique, et la philosophie générale des sciences.Il a notamment publié : Mécanique quantique : une introduction philosophique, Collection Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion, 1996 ; L'aveuglante proximité du réel : anti-réalisme et quasi-réalisme en physique, Champs-Flammarion inédits, 1998 ; Physique et philosophie de l'esprit, Flammarion, 2000 ; De l'intérieur du monde : pour une philosophie et une science des relations, Flammarion, 2010.
Mécanique quantique. Une introduction philosophique
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- Nombre de pages483
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.33 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-08-121486-6
- EAN9782081214866
- Date de parution16/05/2008
- CollectionChamps
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Il y a un paradoxe de la mécanique quantique : voilà une théorie considérable de la physique contemporaine dont on est bien en peine de dire sur quoi elle porte et ce qu'elle signifie, car cela même ne va pas de soi. Le but de ce livre est de tenter d'élucider ce paradoxe. Pour cela, il convient de refaire table rase. Dans un premier temps, l'auteur entend n'appuyer sa construction que sur les certitudes tacites et les normes qui conditionnent la vie, la communication, et le travail au laboratoire.
Cette façon de reconduire l'oeuvre théorique aux gestes élémentaires du chercheur doit cependant éviter de n'aboutir qu'à un "empirisme dénué de sens" (Einstein). L'ouvrage apporte deux sortes de réponses à une telle critique. D'une part, on s'aperçoit que la forme de la théorie, loin d'être conditionnée par la seule nécessité de "sauver les phénomènes", reflète de manière contraignante les conditions de possibilités d'un certain mode très général d'anticipation et d'objectivation des résultats expérimentaux.
La "quantification" et les effets ondulatoires apparaissent pouvoir découler de ces conditions. D'autre part, si la référence, l'acte de visée vers un au-delà des manipulations instrumentales, ont été bloqués d'abord, ce n'était que pour mieux dégager les critères du choix qui peut être effectué ensuite entre plusieurs représentations de l'objet supposé de la physique quantique.
Cette façon de reconduire l'oeuvre théorique aux gestes élémentaires du chercheur doit cependant éviter de n'aboutir qu'à un "empirisme dénué de sens" (Einstein). L'ouvrage apporte deux sortes de réponses à une telle critique. D'une part, on s'aperçoit que la forme de la théorie, loin d'être conditionnée par la seule nécessité de "sauver les phénomènes", reflète de manière contraignante les conditions de possibilités d'un certain mode très général d'anticipation et d'objectivation des résultats expérimentaux.
La "quantification" et les effets ondulatoires apparaissent pouvoir découler de ces conditions. D'autre part, si la référence, l'acte de visée vers un au-delà des manipulations instrumentales, ont été bloqués d'abord, ce n'était que pour mieux dégager les critères du choix qui peut être effectué ensuite entre plusieurs représentations de l'objet supposé de la physique quantique.
Il y a un paradoxe de la mécanique quantique : voilà une théorie considérable de la physique contemporaine dont on est bien en peine de dire sur quoi elle porte et ce qu'elle signifie, car cela même ne va pas de soi. Le but de ce livre est de tenter d'élucider ce paradoxe. Pour cela, il convient de refaire table rase. Dans un premier temps, l'auteur entend n'appuyer sa construction que sur les certitudes tacites et les normes qui conditionnent la vie, la communication, et le travail au laboratoire.
Cette façon de reconduire l'oeuvre théorique aux gestes élémentaires du chercheur doit cependant éviter de n'aboutir qu'à un "empirisme dénué de sens" (Einstein). L'ouvrage apporte deux sortes de réponses à une telle critique. D'une part, on s'aperçoit que la forme de la théorie, loin d'être conditionnée par la seule nécessité de "sauver les phénomènes", reflète de manière contraignante les conditions de possibilités d'un certain mode très général d'anticipation et d'objectivation des résultats expérimentaux.
La "quantification" et les effets ondulatoires apparaissent pouvoir découler de ces conditions. D'autre part, si la référence, l'acte de visée vers un au-delà des manipulations instrumentales, ont été bloqués d'abord, ce n'était que pour mieux dégager les critères du choix qui peut être effectué ensuite entre plusieurs représentations de l'objet supposé de la physique quantique.
Cette façon de reconduire l'oeuvre théorique aux gestes élémentaires du chercheur doit cependant éviter de n'aboutir qu'à un "empirisme dénué de sens" (Einstein). L'ouvrage apporte deux sortes de réponses à une telle critique. D'une part, on s'aperçoit que la forme de la théorie, loin d'être conditionnée par la seule nécessité de "sauver les phénomènes", reflète de manière contraignante les conditions de possibilités d'un certain mode très général d'anticipation et d'objectivation des résultats expérimentaux.
La "quantification" et les effets ondulatoires apparaissent pouvoir découler de ces conditions. D'autre part, si la référence, l'acte de visée vers un au-delà des manipulations instrumentales, ont été bloqués d'abord, ce n'était que pour mieux dégager les critères du choix qui peut être effectué ensuite entre plusieurs représentations de l'objet supposé de la physique quantique.