La Fondation De La Philosophie Politique En Islam. La Cite Vertueuse D'Alfarabi
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- Nombre de pages342
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.26 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,7 cm
- ISBN2-08-080048-5
- EAN9782080800480
- Date de parution17/09/2002
- CollectionChamps
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Tenu par ses successeurs, notamment Avicenne, Averroès et Maïmonide, pour le plus grand philosophe de l'Islam, souvent appelé le "Second Aristote", Alfarabi est pourtant demeuré méconnu depuis le Moyen Age. Si quelques-unes de ses oeuvres sont passées chez les Latins, ses écrits les plus importants sont restés inaccessibles, les textes arabes, enfouis dans les bibliothèques, ne circulant plus dans le monde musulman. Il y a cinquante ans, le grand historien de la philosophie politique Leo Strauss, pressentant l'importance majeure d'Alfarabi pour la compréhension de la philosophie médiévale, préconisait déjà une étude attentive de ses oeuvres. Cette tâche, Muhsin Mahdi (qui fut son étudiant avant de devenir son ami) allait la mener à bien. C'est la substance de ses trente années de recherches qui est présentée dans cet ouvrage. On y trouve pour la première fois exposées une démarche et une oeuvre qui sont au point de départ de la philosophie médiévale dans ses trois courants : musulman, hébraïque et latin. Car Alfarabi, prenant ses distances vis-à-vis de la tradition philosophique de Bagdad où dominaient les aristotéliciens chrétiens, pose la question centrale de l'origine humaine ou divine des lois. Il met ainsi la philosophie en demeure de relever le défi lancé par les religions révélées en particulier la fondation de la cité par un prophète.
Tenu par ses successeurs, notamment Avicenne, Averroès et Maïmonide, pour le plus grand philosophe de l'Islam, souvent appelé le "Second Aristote", Alfarabi est pourtant demeuré méconnu depuis le Moyen Age. Si quelques-unes de ses oeuvres sont passées chez les Latins, ses écrits les plus importants sont restés inaccessibles, les textes arabes, enfouis dans les bibliothèques, ne circulant plus dans le monde musulman. Il y a cinquante ans, le grand historien de la philosophie politique Leo Strauss, pressentant l'importance majeure d'Alfarabi pour la compréhension de la philosophie médiévale, préconisait déjà une étude attentive de ses oeuvres. Cette tâche, Muhsin Mahdi (qui fut son étudiant avant de devenir son ami) allait la mener à bien. C'est la substance de ses trente années de recherches qui est présentée dans cet ouvrage. On y trouve pour la première fois exposées une démarche et une oeuvre qui sont au point de départ de la philosophie médiévale dans ses trois courants : musulman, hébraïque et latin. Car Alfarabi, prenant ses distances vis-à-vis de la tradition philosophique de Bagdad où dominaient les aristotéliciens chrétiens, pose la question centrale de l'origine humaine ou divine des lois. Il met ainsi la philosophie en demeure de relever le défi lancé par les religions révélées en particulier la fondation de la cité par un prophète.