La destination de l'homme

Par : Johann-Gottlieb Fichte

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  • Nombre de pages277
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-08-070869-4
  • EAN9782080708694
  • Date de parution01/10/1995
  • CollectionGF
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

La destination de l'homme (1800) appartient aux écrits de Fichte (1762/1814) qualifiés de populaires : " Ce livre n'est pas destiné aux philosophes de profession (...) Il devrait être compréhensible pour tous les lecteurs qui sont, d'une manière générale, capables de comprendre un livre ", précise Fichte dans son avant-propos. A ce titre, ce texte constitue la meilleure introduction à la pensée du philosophe. Dans la langue allemande, ce que l'on traduit ici par destination (Bestimmung) désigne à la fois la vocation et la limitation. Ainsi, pris entre le sentiment de sa liberté et la connaissance de son inscription dans le plan universel de la nature, l'homme doit tenter de sortir de cette indécision. Après l'épreuve du Doute, il s'oriente vers l'établissement d'une première certitude, le Moi. Mais, livré, dès lors à lui-même, en proie aux affres de la mélancolie, il doit s'élever à la Croyance parce qu'il en va d'un intérêt moral : nous ne sommes certains de la réalité du monde que parce que nous avons des devoirs à y accomplir, dont les effets ne se mesurent pas seulement à l'aune de ce monde-ci.
La destination de l'homme (1800) appartient aux écrits de Fichte (1762/1814) qualifiés de populaires : " Ce livre n'est pas destiné aux philosophes de profession (...) Il devrait être compréhensible pour tous les lecteurs qui sont, d'une manière générale, capables de comprendre un livre ", précise Fichte dans son avant-propos. A ce titre, ce texte constitue la meilleure introduction à la pensée du philosophe. Dans la langue allemande, ce que l'on traduit ici par destination (Bestimmung) désigne à la fois la vocation et la limitation. Ainsi, pris entre le sentiment de sa liberté et la connaissance de son inscription dans le plan universel de la nature, l'homme doit tenter de sortir de cette indécision. Après l'épreuve du Doute, il s'oriente vers l'établissement d'une première certitude, le Moi. Mais, livré, dès lors à lui-même, en proie aux affres de la mélancolie, il doit s'élever à la Croyance parce qu'il en va d'un intérêt moral : nous ne sommes certains de la réalité du monde que parce que nous avons des devoirs à y accomplir, dont les effets ne se mesurent pas seulement à l'aune de ce monde-ci.