Pourquoi me tutoyez-vous ?

Par : Alex Ursulet

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages230
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-08-068877-4
  • EAN9782080688774
  • Date de parution23/09/2005
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

-Tu as les papiers du véhicule ? Nous sommes le 6 janvier 2005. Il est 14 heures, en plein centre de la capitale. Alex Ursulet, avocat parisien d'origine martiniquaise, est abordé à un feu rouge par trois policiers. D'emblée, e tutoiement installe ce " banal " contrôle d'identité dans l'humiliation discriminatoire. L'épreuve se terminera quatre heures plus tard, quand les policiers se décideront à relâcher leur victime innocente, qu'ils auront traînée au commissariat, insultée, menottée dans le dos et enchaînée au radiateur. Quelques jours plus tard, la presse révèle l'affaire, qui fait aussitôt grand bruit. Alex Ursulet est inondé de messages de sympathie et de témoignages similaires au sien. Une évidence s'impose dans tous ces courriers: il n'est même plus nécessaire, aujourd'hui, d'être Noir ou Arabe pour risquer de se faire tabasser dans un commissariat. Désormais, ce genre de mésaventures arrive même aux Blancs fortunés. Mais, évidemment, c'est pire pour les " métèques "... Lui-même fils d'avocat, longtemps marié à la fille d'un ancien ministre de Jacques Chirac, ex-militant et responsable RPR, Alex Ursulet avait toujours joué en bon petit soldat la carte de l'assimilation. Mais ses yeux, tout à coup, se dessillent. Non, la police française ne cultive pas assez les valeurs d'égalité et de fraternité. Oui, elle fonctionne comme un corps opaque. Et les bavures des brebis égarées sont trop souvent couvertes. Ce livre n'est pas un brûlot" anti-flics ". Ce n'est pas davantage un témoignage apitoyé et nombriliste sur le propre cas de l'auteur, mais plutôt l'examen clinique, par un pénaliste réputé, des dérives qui, si elles devaient se poursuivre, menaceraient notre démocratie.
-Tu as les papiers du véhicule ? Nous sommes le 6 janvier 2005. Il est 14 heures, en plein centre de la capitale. Alex Ursulet, avocat parisien d'origine martiniquaise, est abordé à un feu rouge par trois policiers. D'emblée, e tutoiement installe ce " banal " contrôle d'identité dans l'humiliation discriminatoire. L'épreuve se terminera quatre heures plus tard, quand les policiers se décideront à relâcher leur victime innocente, qu'ils auront traînée au commissariat, insultée, menottée dans le dos et enchaînée au radiateur. Quelques jours plus tard, la presse révèle l'affaire, qui fait aussitôt grand bruit. Alex Ursulet est inondé de messages de sympathie et de témoignages similaires au sien. Une évidence s'impose dans tous ces courriers: il n'est même plus nécessaire, aujourd'hui, d'être Noir ou Arabe pour risquer de se faire tabasser dans un commissariat. Désormais, ce genre de mésaventures arrive même aux Blancs fortunés. Mais, évidemment, c'est pire pour les " métèques "... Lui-même fils d'avocat, longtemps marié à la fille d'un ancien ministre de Jacques Chirac, ex-militant et responsable RPR, Alex Ursulet avait toujours joué en bon petit soldat la carte de l'assimilation. Mais ses yeux, tout à coup, se dessillent. Non, la police française ne cultive pas assez les valeurs d'égalité et de fraternité. Oui, elle fonctionne comme un corps opaque. Et les bavures des brebis égarées sont trop souvent couvertes. Ce livre n'est pas un brûlot" anti-flics ". Ce n'est pas davantage un témoignage apitoyé et nombriliste sur le propre cas de l'auteur, mais plutôt l'examen clinique, par un pénaliste réputé, des dérives qui, si elles devaient se poursuivre, menaceraient notre démocratie.