Vichy Contre L'Ecole De La Republique. Theoriciens Et Theories Scolaires De La "Revolution Nationale"

Par : Jean-Michel Barreau

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  • Nombre de pages334
  • PrésentationBroché
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-08-067998-8
  • EAN9782080679987
  • Date de parution17/02/2001
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

L'école sous le Gouvernement de Vichy se résume souvent, pour les historiens, à un triptyque politico-pédagogique : morale, autoritarisme, propagande. Pour la morale : les aphorismes sentencieux du maréchal Pétain. Pour l'autoritarisme : les maîtres révoqués, les juifs interdits d'enseignement, les livres prohibés. Pour la propagande : les chants, les abécédaires et les effigies à la gloire du chef de la Révolution nationale. Ce livre défend l'idée, au contraire, que ce sont moins le pédagogique et le politique qui caractérisent le Gouvernement de Vichy dans ses rapports avec l'école que l'idéologique. Car la Révolution nationale a un vivier prolifique de théoriciens qui militent depuis longtemps dans l'entre-deux-guerres pour défendre l'école de ses vœux. Des militaires prestigieux, des intellectuels de haut vol, des écrivains connus, des scientifiques reconnus, des hommes politiques d'envergure, des capitaines d'industrie engagés, des pédagogues de base prennent position dans des livres, des revues, des journaux, des cahiers, des manifestes. Ces intellectuels se croisent dans des cercles, des fédérations, des associations, des alliances ou des ligues qu'ils fondent pour donner corps à leurs idées éducatives. Il y a un " Vichy avant Vichy " qui explique le Vichy scolaire de la Révolution nationale. C'est une véritable guerre des valeurs que mène cette Révolution nationale contre l'école de la République. Au " Liberté, Égalité, Fraternité " haï et décadent des frontons scolaires, elle oppose une trilogie implicite que ces idéologues forgent dans leurs cénacles militants : Instinct, Tradition, Sélection. Instinct pour le peuple, sélection pour l'élite, tradition pour tous. La politique scolaire du Gouvernement de Vichy ne peut se comprendre qu'à la lumière de cette idéologie dont la trame essentielle réclame l'outil pour le peuple, la plume pour l'élite, le foyer pour la femme.
L'école sous le Gouvernement de Vichy se résume souvent, pour les historiens, à un triptyque politico-pédagogique : morale, autoritarisme, propagande. Pour la morale : les aphorismes sentencieux du maréchal Pétain. Pour l'autoritarisme : les maîtres révoqués, les juifs interdits d'enseignement, les livres prohibés. Pour la propagande : les chants, les abécédaires et les effigies à la gloire du chef de la Révolution nationale. Ce livre défend l'idée, au contraire, que ce sont moins le pédagogique et le politique qui caractérisent le Gouvernement de Vichy dans ses rapports avec l'école que l'idéologique. Car la Révolution nationale a un vivier prolifique de théoriciens qui militent depuis longtemps dans l'entre-deux-guerres pour défendre l'école de ses vœux. Des militaires prestigieux, des intellectuels de haut vol, des écrivains connus, des scientifiques reconnus, des hommes politiques d'envergure, des capitaines d'industrie engagés, des pédagogues de base prennent position dans des livres, des revues, des journaux, des cahiers, des manifestes. Ces intellectuels se croisent dans des cercles, des fédérations, des associations, des alliances ou des ligues qu'ils fondent pour donner corps à leurs idées éducatives. Il y a un " Vichy avant Vichy " qui explique le Vichy scolaire de la Révolution nationale. C'est une véritable guerre des valeurs que mène cette Révolution nationale contre l'école de la République. Au " Liberté, Égalité, Fraternité " haï et décadent des frontons scolaires, elle oppose une trilogie implicite que ces idéologues forgent dans leurs cénacles militants : Instinct, Tradition, Sélection. Instinct pour le peuple, sélection pour l'élite, tradition pour tous. La politique scolaire du Gouvernement de Vichy ne peut se comprendre qu'à la lumière de cette idéologie dont la trame essentielle réclame l'outil pour le peuple, la plume pour l'élite, le foyer pour la femme.