Le don du père

Par : Claude Jeancolas

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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-08-067373-4
  • EAN9782080673732
  • Date de parution23/04/1997
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

"Avril était très doux sur l'île de Procida. J'avais fui le tumulte des préoccupations ordinaires. Mon père était mort. Il était temps d'envisager ma vie. Dix jours je lui parlai comme jamais, sans aucune crainte qu'il ne comprenne pas : "Voici ton fils, grâce à toi, malgré toi parfois, il est devenu une des variantes de ta vie, sa prolongation naturelle. " Dans la clarté de la vision, ce printemps fut un éveil.
Cette autre fois, en plein juillet, je m'étais cloîtré dans un prieuré vieux pour forcer l'écriture. "Je ne peux imaginer ma vie sans toi. " Cette voix soudaine si proche, si grave, ces grands yeux noirs fixés sur moi ne pouvaient mentir. La confidence était promesse pour toujours et exigence aussi, attente. Colin avait neuf ans. Moi, très myope, je relevai le nez de mes écritures pour voir la vie, le monde, devant et, sans choisir à sa place, indiquer à l'enfant les lumières vraies et qui méritent tous désirs, les failles dans l'ombre où il ne faut pas tomber et les cimes factices aux rochers aiguisés à vif et qui blessent Le Livre de Colin est la prolongation naturelle de La Lettre au père.
Le fils, par Colin, devient à son tour celui qui protège, guide, encourage. C'est le cycle du monde".
"Avril était très doux sur l'île de Procida. J'avais fui le tumulte des préoccupations ordinaires. Mon père était mort. Il était temps d'envisager ma vie. Dix jours je lui parlai comme jamais, sans aucune crainte qu'il ne comprenne pas : "Voici ton fils, grâce à toi, malgré toi parfois, il est devenu une des variantes de ta vie, sa prolongation naturelle. " Dans la clarté de la vision, ce printemps fut un éveil.
Cette autre fois, en plein juillet, je m'étais cloîtré dans un prieuré vieux pour forcer l'écriture. "Je ne peux imaginer ma vie sans toi. " Cette voix soudaine si proche, si grave, ces grands yeux noirs fixés sur moi ne pouvaient mentir. La confidence était promesse pour toujours et exigence aussi, attente. Colin avait neuf ans. Moi, très myope, je relevai le nez de mes écritures pour voir la vie, le monde, devant et, sans choisir à sa place, indiquer à l'enfant les lumières vraies et qui méritent tous désirs, les failles dans l'ombre où il ne faut pas tomber et les cimes factices aux rochers aiguisés à vif et qui blessent Le Livre de Colin est la prolongation naturelle de La Lettre au père.
Le fils, par Colin, devient à son tour celui qui protège, guide, encourage. C'est le cycle du monde".
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