La Lumière des Justes Tome 3
La gloire des vaincus

Par : Henri Troyat
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-08-060231-4
  • EAN9782080602312
  • Date de parution01/01/1961
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

En ce début de décembre 1825, Nicolas Ozareff mène, à Saint-Pétersbourg, une vie exaltante et dangereuse. Affilié à la société secrète de L'Union du Nord, il voudrait se dévouer tout entier à, la cause de ses camarades, mais est constamment distrait de ses soucis politiques par la peur que sa femme, Sophie, qui est restée dans la maison familiale de Kachtanovka, n'ait appris son inconduite et ne se soit détachée de lui. Pour un peu, il planterait là ses affaires et courrait la rejoindre. Les événements l'en empêchent. Depuis plus de trois semaines que l'empereur Alexandre 1er est mort, sa succession n'est toujours pas assurée. Alors qu'à Saint-Pétersbourg, les troupes ont prêté serment au grand-duc Constantin Pavlovitch, héritier naturel, celui-ci, qui a renoncé au trône pour vivre à Varsovie, fait proclamer empereur son frère, le grand-duc Nicolas Pavlovitch. Le trouble créé par cet interrègne encourage les conjurés à tenter de renverser le régime pour imposer une constitution libérale. Nicolas ne croit guère aux chances de cette révolution improvisée par un groupe d'intellectuels, d'aristocrates et de militaires généreux. Et, cependant, il ne lui viendrait pas à l'idée de reculer, tant il subit, parmi eux, l'ivresse du sacrifice. Au jour dit, sur la place du Sénat, les régiments entraînés par les rebelles se forment en carré devant les troupes demeurées fidèles au gouvernement. Après des heures d'indécision, le futur empereur Nicolas 1er fait mettre quatre canons en batterie. Mitraillés à bout portant, les " décembristes " tombent ou se dispersent. En entrant chez lui, après une sanglante déroute, Nicolas trouve une lettre de son père, lui annonçant que Sophie est au courant de son identité et refuse de le revoir. Cet échec sentimental, survenant après l'échec du coup d'Etat, finit de le désespérer. Arrêté, enfermé dans la forteresse Saint-Pierre et Saint-Paul, il mesure la profondeur de sa chute et se demande s'il doit souhaiter ou craindre de revoir sa femme. A cette question, " La Gloire des Vaincus " apporte une réponse émouvante. Les parlotes des révolutionnaires novices, la mort sur la place du Sénat, le croupissement dans les casemates sombres de la citadelle, le départ des prisonniers pour le bagne, les souffrances de Nicolas, le dévouement de Nikita, les inquiétudes et les espoirs de Sophie, son voyage, de relais en relais, par les longues routes sibériennes, - autant de pages où l'auteur nous surprend, nous bouleverse et nous charme.
En ce début de décembre 1825, Nicolas Ozareff mène, à Saint-Pétersbourg, une vie exaltante et dangereuse. Affilié à la société secrète de L'Union du Nord, il voudrait se dévouer tout entier à, la cause de ses camarades, mais est constamment distrait de ses soucis politiques par la peur que sa femme, Sophie, qui est restée dans la maison familiale de Kachtanovka, n'ait appris son inconduite et ne se soit détachée de lui. Pour un peu, il planterait là ses affaires et courrait la rejoindre. Les événements l'en empêchent. Depuis plus de trois semaines que l'empereur Alexandre 1er est mort, sa succession n'est toujours pas assurée. Alors qu'à Saint-Pétersbourg, les troupes ont prêté serment au grand-duc Constantin Pavlovitch, héritier naturel, celui-ci, qui a renoncé au trône pour vivre à Varsovie, fait proclamer empereur son frère, le grand-duc Nicolas Pavlovitch. Le trouble créé par cet interrègne encourage les conjurés à tenter de renverser le régime pour imposer une constitution libérale. Nicolas ne croit guère aux chances de cette révolution improvisée par un groupe d'intellectuels, d'aristocrates et de militaires généreux. Et, cependant, il ne lui viendrait pas à l'idée de reculer, tant il subit, parmi eux, l'ivresse du sacrifice. Au jour dit, sur la place du Sénat, les régiments entraînés par les rebelles se forment en carré devant les troupes demeurées fidèles au gouvernement. Après des heures d'indécision, le futur empereur Nicolas 1er fait mettre quatre canons en batterie. Mitraillés à bout portant, les " décembristes " tombent ou se dispersent. En entrant chez lui, après une sanglante déroute, Nicolas trouve une lettre de son père, lui annonçant que Sophie est au courant de son identité et refuse de le revoir. Cet échec sentimental, survenant après l'échec du coup d'Etat, finit de le désespérer. Arrêté, enfermé dans la forteresse Saint-Pierre et Saint-Paul, il mesure la profondeur de sa chute et se demande s'il doit souhaiter ou craindre de revoir sa femme. A cette question, " La Gloire des Vaincus " apporte une réponse émouvante. Les parlotes des révolutionnaires novices, la mort sur la place du Sénat, le croupissement dans les casemates sombres de la citadelle, le départ des prisonniers pour le bagne, les souffrances de Nicolas, le dévouement de Nikita, les inquiétudes et les espoirs de Sophie, son voyage, de relais en relais, par les longues routes sibériennes, - autant de pages où l'auteur nous surprend, nous bouleverse et nous charme.
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