Les Désirs guerriers de la modernité

Par : Déborah Brosteaux

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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.302 kg
  • Dimensions14,6 cm × 22,1 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-02-159144-6
  • EAN9782021591446
  • Date de parution04/04/2025
  • CollectionLa couleur des idées
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Face aux guerres dans lesquelles les pays d'Europe sont impliqués, nous oscillons en permanence entre anesthésie et frénésie. Certaines situations guerrières donnent lieu à un échauffement affectif, un "regain" d'énergies psychiques et sociales, tandis que d'autres sont à peine nommées, reléguées au loin. Cette enquête philosophique creuse l'ambivalence de nos rapports à la guerre, inscrite au coeur de l'histoire sensible de la modernité.
Inspiré des écrits de Walter Benjamin, de W. G. Sebald ou encore de Klaus Theweleit, l'ouvrage explore ces affects guerriers à travers le XXe siècle, et interroge leur héritage : la froideur de la mise à distance, le déni des ruines après 1945, le désir d'intensification de l'expérience de soi, qui mobilise les imaginaires en 1914-1918 et s'engloutit dans les tranchées... voire mute en passions fascistes qui se nourrissent activement de la dévastation.
Déborah V. Brosteaux prend au sérieux ces désirs, y compris dans leurs attraits. Et se demande : quelles transformations affectives activer pour résister aux mobilisations guerrières ?
Face aux guerres dans lesquelles les pays d'Europe sont impliqués, nous oscillons en permanence entre anesthésie et frénésie. Certaines situations guerrières donnent lieu à un échauffement affectif, un "regain" d'énergies psychiques et sociales, tandis que d'autres sont à peine nommées, reléguées au loin. Cette enquête philosophique creuse l'ambivalence de nos rapports à la guerre, inscrite au coeur de l'histoire sensible de la modernité.
Inspiré des écrits de Walter Benjamin, de W. G. Sebald ou encore de Klaus Theweleit, l'ouvrage explore ces affects guerriers à travers le XXe siècle, et interroge leur héritage : la froideur de la mise à distance, le déni des ruines après 1945, le désir d'intensification de l'expérience de soi, qui mobilise les imaginaires en 1914-1918 et s'engloutit dans les tranchées... voire mute en passions fascistes qui se nourrissent activement de la dévastation.
Déborah V. Brosteaux prend au sérieux ces désirs, y compris dans leurs attraits. Et se demande : quelles transformations affectives activer pour résister aux mobilisations guerrières ?