La fatigue des élites. Le capitalisme et ses cadres

Par : François Dupuy

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  • Nombre de pages95
  • PrésentationBroché
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-02-079584-1
  • EAN9782020795845
  • Date de parution15/04/2005
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Les cadres passent pour les " compétitifs " de L'économie moderne, ceux à qui le capitalisme promet l'accomplissement et la réalisation de soi. Pourtant, ces hommes et ces femmes dont l'entreprise attend dévouement et solidarité, donnent aujourd'hui le sentiment de ne plus y croire. Ils ne s'identifient plus aussi facilement au destin de leur société, cherchent à se dérober aux pressions de leur environnement, voire adhèrent aux critiques les plus frontales du nouvel ordre économique. Bref, ils commencent à " jouer contre ", eux dont on croyait qu'ils joueraient toujours " avec ". Le spectre d'une " révolte des cadres ", hier encore inimaginable, entre peu à peu dans l'ordre du pensable. On se prend à imaginer que le désordre social ne surgisse pas d'une mobilisation des " petits " contre le capitalisme, mais du cœur même de ses élites. Ce serait là le tribut paradoxal d'une révolution des organisations qui, en consacrant la domination de l'actionnaire et du client, a progressivement privé d'autonomie et de protection ceux-là mêmes dont elle prétendait faire ses messagers auprès des autres salariés.
Les cadres passent pour les " compétitifs " de L'économie moderne, ceux à qui le capitalisme promet l'accomplissement et la réalisation de soi. Pourtant, ces hommes et ces femmes dont l'entreprise attend dévouement et solidarité, donnent aujourd'hui le sentiment de ne plus y croire. Ils ne s'identifient plus aussi facilement au destin de leur société, cherchent à se dérober aux pressions de leur environnement, voire adhèrent aux critiques les plus frontales du nouvel ordre économique. Bref, ils commencent à " jouer contre ", eux dont on croyait qu'ils joueraient toujours " avec ". Le spectre d'une " révolte des cadres ", hier encore inimaginable, entre peu à peu dans l'ordre du pensable. On se prend à imaginer que le désordre social ne surgisse pas d'une mobilisation des " petits " contre le capitalisme, mais du cœur même de ses élites. Ce serait là le tribut paradoxal d'une révolution des organisations qui, en consacrant la domination de l'actionnaire et du client, a progressivement privé d'autonomie et de protection ceux-là mêmes dont elle prétendait faire ses messagers auprès des autres salariés.