Désormais Venise

Par : Dominique Muller-Wakhevitch

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages212
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-02-068583-3
  • EAN9782020685832
  • Date de parution04/02/2005
  • ÉditeurSeuil

Résumé

"Cette nuit-là, je commençai à pressentir que j'avais été si longtemps, si complètement heureuse parce que je n'avais cessé de vouloir que Maurice soit aussi heureux que possible, rien d'autre. L'amour, c'était juste ça : donner, sans penser à recevoir. Et moi qui me lamentais maintenant sur mon bonheur perdu sans songer à celui d'autrui, je risquais, une fois de plus, d'exploser, d'éclater avec toute cette générosité et cet amour inemployés pour cause de disparition de la personne à laquelle je les réservais.
[... ] Pour ma survie, j'avais tout intérêt à la nourrir, la ranimer, ma générosité, avant de la disperser autour de moi, même à la petite semaine, par petits morceaux, par-ci par-là, sans rien attendre en retour, ce qui tombait bien puisque j'avais tout eu et n'attendais plus rien de quiconque. Pour la première fois, je découvrais un avantage à mon malheur : quand on est au désespoir, que rien de pire ne peut vous arriver, que diable risque-t-on à se donner aux autres, sinon du meilleur ? " Après la mort de son compagnon, une femme revient à la vie à Venise.
"Cette nuit-là, je commençai à pressentir que j'avais été si longtemps, si complètement heureuse parce que je n'avais cessé de vouloir que Maurice soit aussi heureux que possible, rien d'autre. L'amour, c'était juste ça : donner, sans penser à recevoir. Et moi qui me lamentais maintenant sur mon bonheur perdu sans songer à celui d'autrui, je risquais, une fois de plus, d'exploser, d'éclater avec toute cette générosité et cet amour inemployés pour cause de disparition de la personne à laquelle je les réservais.
[... ] Pour ma survie, j'avais tout intérêt à la nourrir, la ranimer, ma générosité, avant de la disperser autour de moi, même à la petite semaine, par petits morceaux, par-ci par-là, sans rien attendre en retour, ce qui tombait bien puisque j'avais tout eu et n'attendais plus rien de quiconque. Pour la première fois, je découvrais un avantage à mon malheur : quand on est au désespoir, que rien de pire ne peut vous arriver, que diable risque-t-on à se donner aux autres, sinon du meilleur ? " Après la mort de son compagnon, une femme revient à la vie à Venise.