Tant qu'il y aura des élèves
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- Nombre de pages294
- PrésentationBroché
- Poids0.415 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
- ISBN2-02-057071-8
- EAN9782020570718
- Date de parution03/09/2004
- ÉditeurSeuil
Résumé
Voici un livre sans équivalent. Tout juste vingt ans après Tant qu'il y aura des profs, qui a fait date, permettant aux Français de voir leur école toute nue, Hervé Hamon est revenu sur ses pas, visitant de la cave au grenier nos lycée et collèges publics. Il a retrouvé ses anciens témoins, rencontré ceux qui les ont remplacés, suivi les cours au fond des classes, écouté tout le monde, élèves, profs, experts français et étrangers. Sur ses traces, on va de surprises en surprises. La banlieue, c'est pire, mais le collège, c'est mieux. L'enseignement professionnel, c'était un parking à chômeurs et, aujourd'hui, c'est là que ça bouge. Quant aux lycées, ils produisent deux fois plus de bacheliers, mais ils les discriminent. Cette école n'est pas juste. Elle n'est pas juste avec les plus démunis. Elle n'est pas juste avec les filles - qui sont pourtant les meilleures élèves. Elle oriente mal et hypocritement. Elle crée, sous la pression de parents consommateurs, des zones de relégation. Les Français exigent le meilleur établissement pour leur rejeton. Mais surtout pas pour celui du voisin. La question n'est pas de conserver ou non " le collège unique ". Car il n'est pas unique, le collège. La question n'est pas d'inscrire ou non " l'élève au cœur du système ". Il ne s'y trouve guère, l'élève. La question est de sortir de cette hypocrisie, de former mieux les jeunes, de gagner en qualité. Car une école plus exigeante, plus performante, est une école plus équitable. Ce n'est pas d'abord une question d'argent mais de volonté politique et de renoncement aux corporatismes. Un livre de faits. Un livre de terrain, qui se lit comme un récit de voyage.
Voici un livre sans équivalent. Tout juste vingt ans après Tant qu'il y aura des profs, qui a fait date, permettant aux Français de voir leur école toute nue, Hervé Hamon est revenu sur ses pas, visitant de la cave au grenier nos lycée et collèges publics. Il a retrouvé ses anciens témoins, rencontré ceux qui les ont remplacés, suivi les cours au fond des classes, écouté tout le monde, élèves, profs, experts français et étrangers. Sur ses traces, on va de surprises en surprises. La banlieue, c'est pire, mais le collège, c'est mieux. L'enseignement professionnel, c'était un parking à chômeurs et, aujourd'hui, c'est là que ça bouge. Quant aux lycées, ils produisent deux fois plus de bacheliers, mais ils les discriminent. Cette école n'est pas juste. Elle n'est pas juste avec les plus démunis. Elle n'est pas juste avec les filles - qui sont pourtant les meilleures élèves. Elle oriente mal et hypocritement. Elle crée, sous la pression de parents consommateurs, des zones de relégation. Les Français exigent le meilleur établissement pour leur rejeton. Mais surtout pas pour celui du voisin. La question n'est pas de conserver ou non " le collège unique ". Car il n'est pas unique, le collège. La question n'est pas d'inscrire ou non " l'élève au cœur du système ". Il ne s'y trouve guère, l'élève. La question est de sortir de cette hypocrisie, de former mieux les jeunes, de gagner en qualité. Car une école plus exigeante, plus performante, est une école plus équitable. Ce n'est pas d'abord une question d'argent mais de volonté politique et de renoncement aux corporatismes. Un livre de faits. Un livre de terrain, qui se lit comme un récit de voyage.