L'inscription corporelle de l'esprit. Sciences cognitives et expérience humaine

Par : Francisco Varela, Evan Thompson, Eleanor Rosch
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  • Nombre de pages382
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,6 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-02-013492-6
  • EAN9782020134927
  • Date de parution06/11/2006
  • CollectionLa couleur des idées
  • ÉditeurSeuil
  • TraducteurVéronique Havelange

Résumé

Depuis son émergence en Occident, la science s'est construite en rupture avec l'expérience humaine, avec la façon dont nous percevons les choses. Cette " coupure épistémologique " est à l'origine du schisme entre la science et la philosophie. Or aujourd'hui, la science s'attaque à ce domaine qu'elle avait concédé à la philosophie: l'esprit humain - et c'est ce qu'on appelle les " sciences cognitives ". Ce livre montre magistralement que par leurs avancées les plus récentes, dont ils dressent un bilan fort éclairant en lui-même, les sciences cognitives déconstruisent la conception classique du sujet humain que nous a léguée la philosophie. En fait, elles vont si loin dans ce sens qu'elles nous permettent de penser l'esprit en dehors de toute référence à la notion de sujet. Cette " déconstruction " risque de nous désespérer si elle reste confinée au monde de la science, une science bien décidée à envahir tout le domaine qu'elle avait laissé à la philosophie. Il ne faut donc laisser ni à la science ni à la philosophie le monopole de cette déconstruction de l'image classique et rassurante du sujet humain : il faut éduquer notre expérience à la faire pour notre propre compte. Ce livre, entre autres mérites, propose une méthode pour y parvenir. C'est, selon les auteurs, la tradition bouddhique de la " voie moyenne " qui peut nous permettre, existentiellement, de nous voir comme des êtres pensants sans sujet et de faire nôtre, " sans angoisse ", une éthique du " sans fond ".
Depuis son émergence en Occident, la science s'est construite en rupture avec l'expérience humaine, avec la façon dont nous percevons les choses. Cette " coupure épistémologique " est à l'origine du schisme entre la science et la philosophie. Or aujourd'hui, la science s'attaque à ce domaine qu'elle avait concédé à la philosophie: l'esprit humain - et c'est ce qu'on appelle les " sciences cognitives ". Ce livre montre magistralement que par leurs avancées les plus récentes, dont ils dressent un bilan fort éclairant en lui-même, les sciences cognitives déconstruisent la conception classique du sujet humain que nous a léguée la philosophie. En fait, elles vont si loin dans ce sens qu'elles nous permettent de penser l'esprit en dehors de toute référence à la notion de sujet. Cette " déconstruction " risque de nous désespérer si elle reste confinée au monde de la science, une science bien décidée à envahir tout le domaine qu'elle avait laissé à la philosophie. Il ne faut donc laisser ni à la science ni à la philosophie le monopole de cette déconstruction de l'image classique et rassurante du sujet humain : il faut éduquer notre expérience à la faire pour notre propre compte. Ce livre, entre autres mérites, propose une méthode pour y parvenir. C'est, selon les auteurs, la tradition bouddhique de la " voie moyenne " qui peut nous permettre, existentiellement, de nous voir comme des êtres pensants sans sujet et de faire nôtre, " sans angoisse ", une éthique du " sans fond ".