Le paysage et l'amour dans le roman anglais

Par : Christine Jordis

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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-02-013468-3
  • EAN9782020134682
  • Date de parution01/12/1994
  • CollectionLe don des langues
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Le paysage et l'amour, envisagés comme " le moyen par lequel un sujet pensant peut croire s'unir matériellement au monde ", ont des pouvoirs qui se rejoignent : l'homme par leur entremise est " replongé dans ses eaux profondes, réaccordé magiquement aux forces de la terre ". De ce pouvoir, toute la littérature anglaise témoigne, qui, plus qu'une autre, inscrit le destin de l'homme dans le paysage.
Une faille la parcourt, délimitant l'espace civilisé et l'espace sauvage. Ainsi se dessine l'opposition entre l'enfermement et la liberté, entre la contrainte exercée sur les instincts et l'affirmation du désir, entre une existence de surface et la vie essentielle, irréductible. Il suffit de penser, dans Les Hauts de Hurlevent, à la lande sauvage où Catherine Earnshaw vit sa passion puis sa mort, et au manoir de la Grive où habite Edgar Linton parmi les raffinements et les séductions de la richesse ; à Edgon Heath, dans Le Retour au pays natal de Thomas Hardy, la lande balayée par les pluies et les vents où vient mourir Eustacia, qui, telle Madame Bovary, rêvait du luxe et de la ville...
Voici que resurgit, dans l'espace où se lit l'intégration ou au contraire le malaise des hommes, l'éternelle question posée par la société qui est celle de l'expression, ou de la répression, d'une violence première. Cette énergie fondamentale - qui règne dans l'enfance et que tout, par la suite, concourt à réduire et à discipliner -, il s'agira, au contact de la nature, comme dans l'union amoureuse, de la préserver, de la retrouver.
Le paysage et l'amour, envisagés comme " le moyen par lequel un sujet pensant peut croire s'unir matériellement au monde ", ont des pouvoirs qui se rejoignent : l'homme par leur entremise est " replongé dans ses eaux profondes, réaccordé magiquement aux forces de la terre ". De ce pouvoir, toute la littérature anglaise témoigne, qui, plus qu'une autre, inscrit le destin de l'homme dans le paysage.
Une faille la parcourt, délimitant l'espace civilisé et l'espace sauvage. Ainsi se dessine l'opposition entre l'enfermement et la liberté, entre la contrainte exercée sur les instincts et l'affirmation du désir, entre une existence de surface et la vie essentielle, irréductible. Il suffit de penser, dans Les Hauts de Hurlevent, à la lande sauvage où Catherine Earnshaw vit sa passion puis sa mort, et au manoir de la Grive où habite Edgar Linton parmi les raffinements et les séductions de la richesse ; à Edgon Heath, dans Le Retour au pays natal de Thomas Hardy, la lande balayée par les pluies et les vents où vient mourir Eustacia, qui, telle Madame Bovary, rêvait du luxe et de la ville...
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