1848 Chronique de l'abolition de l'esclavage en Martinique
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- Nombre de pages152
- PrésentationBroché
- Poids0.995 kg
- Dimensions24,0 cm × 30,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-915247-03-X
- EAN9782915247039
- Date de parution01/04/2006
- ÉditeurDesnel
Résumé
Un monde s'écroule. Pas seulement sous les coups de boutoir de l'insurrection, mais par une série de petits riens qui minent l'autorité des puissants, lesquels ne maîtrisent plus grand-chose. Ecroulement, dégringolade... telle est la vision des tenants de l'ordre ancien. Car c'est un monde nouveau qui se construit, celui de la liberté des damnés de la couleur. Au cours des soixante-douze jours qui ébranlèrent la Martinique, Fort Royal devient Fort-de-France, des foules de plus en plus nombreuses se rendent à l'église pour...
prendre des nouvelles. Des quêteuses, à la messe, sont choisies dans les trois couleurs : une blanche, une sang mêlée, une noire ! La " Maison d'éducation des jeunes demoiselles " de Saint-Pierre fait savoir que dorénavant, elle accepte les jeunes mulâtresses. Les passeurs noirs de la rivière du Carbet déclarent ne plus vouloir porter désormais, lors des crues, " la viande " du corps de leurs maîtres blancs.
Des groupes de salariés " nègres " discutent de leurs payes avant de travailler, ou exigent que les arriérés soient réglés. Du jamais vu ! Plus qu'une étude présentant le processus d'émancipation tant à la Martinique qu'en Guadeloupe, Guyane et Réunion, cette chronique donne à revivre, jour après jour, presque heure après heure, l'ambiance qui régna dans les bourgs, les campagnes, les " habitations ", du samedi 25 mars au dimanche 4 juin de cette année sans pareille que fut 1848.
prendre des nouvelles. Des quêteuses, à la messe, sont choisies dans les trois couleurs : une blanche, une sang mêlée, une noire ! La " Maison d'éducation des jeunes demoiselles " de Saint-Pierre fait savoir que dorénavant, elle accepte les jeunes mulâtresses. Les passeurs noirs de la rivière du Carbet déclarent ne plus vouloir porter désormais, lors des crues, " la viande " du corps de leurs maîtres blancs.
Des groupes de salariés " nègres " discutent de leurs payes avant de travailler, ou exigent que les arriérés soient réglés. Du jamais vu ! Plus qu'une étude présentant le processus d'émancipation tant à la Martinique qu'en Guadeloupe, Guyane et Réunion, cette chronique donne à revivre, jour après jour, presque heure après heure, l'ambiance qui régna dans les bourgs, les campagnes, les " habitations ", du samedi 25 mars au dimanche 4 juin de cette année sans pareille que fut 1848.
Un monde s'écroule. Pas seulement sous les coups de boutoir de l'insurrection, mais par une série de petits riens qui minent l'autorité des puissants, lesquels ne maîtrisent plus grand-chose. Ecroulement, dégringolade... telle est la vision des tenants de l'ordre ancien. Car c'est un monde nouveau qui se construit, celui de la liberté des damnés de la couleur. Au cours des soixante-douze jours qui ébranlèrent la Martinique, Fort Royal devient Fort-de-France, des foules de plus en plus nombreuses se rendent à l'église pour...
prendre des nouvelles. Des quêteuses, à la messe, sont choisies dans les trois couleurs : une blanche, une sang mêlée, une noire ! La " Maison d'éducation des jeunes demoiselles " de Saint-Pierre fait savoir que dorénavant, elle accepte les jeunes mulâtresses. Les passeurs noirs de la rivière du Carbet déclarent ne plus vouloir porter désormais, lors des crues, " la viande " du corps de leurs maîtres blancs.
Des groupes de salariés " nègres " discutent de leurs payes avant de travailler, ou exigent que les arriérés soient réglés. Du jamais vu ! Plus qu'une étude présentant le processus d'émancipation tant à la Martinique qu'en Guadeloupe, Guyane et Réunion, cette chronique donne à revivre, jour après jour, presque heure après heure, l'ambiance qui régna dans les bourgs, les campagnes, les " habitations ", du samedi 25 mars au dimanche 4 juin de cette année sans pareille que fut 1848.
prendre des nouvelles. Des quêteuses, à la messe, sont choisies dans les trois couleurs : une blanche, une sang mêlée, une noire ! La " Maison d'éducation des jeunes demoiselles " de Saint-Pierre fait savoir que dorénavant, elle accepte les jeunes mulâtresses. Les passeurs noirs de la rivière du Carbet déclarent ne plus vouloir porter désormais, lors des crues, " la viande " du corps de leurs maîtres blancs.
Des groupes de salariés " nègres " discutent de leurs payes avant de travailler, ou exigent que les arriérés soient réglés. Du jamais vu ! Plus qu'une étude présentant le processus d'émancipation tant à la Martinique qu'en Guadeloupe, Guyane et Réunion, cette chronique donne à revivre, jour après jour, presque heure après heure, l'ambiance qui régna dans les bourgs, les campagnes, les " habitations ", du samedi 25 mars au dimanche 4 juin de cette année sans pareille que fut 1848.