1814, un Tsar à Paris
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- Nombre de pages330
- PrésentationBroché
- Poids0.43 kg
- Dimensions15,4 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-08-129035-8
- EAN9782081290358
- Date de parution05/03/2014
- CollectionAu fil de l'histoire
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Le 31 mars 1814, à l'issue d'une bataille féroce qui a fait quinze mille morts en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre Ier entre triomphalement dans les rues de Paris. C'est la fin de la campagne de France menée par les Russes et leurs alliés, et l'effondrement de l'Empire napoléonien. L'occupation russe durera le temps d'un printemps. Cette brève période, méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire.
D'abord, politiquement, le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin, les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de "bistrot".
En s'appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment sur le rôle clé d'Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans l'infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et l'octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu'en 1830. Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente.
D'abord, politiquement, le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin, les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de "bistrot".
En s'appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment sur le rôle clé d'Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans l'infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et l'octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu'en 1830. Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente.
Le 31 mars 1814, à l'issue d'une bataille féroce qui a fait quinze mille morts en moins de vingt-quatre heures, le tsar Alexandre Ier entre triomphalement dans les rues de Paris. C'est la fin de la campagne de France menée par les Russes et leurs alliés, et l'effondrement de l'Empire napoléonien. L'occupation russe durera le temps d'un printemps. Cette brève période, méconnue, est pourtant cruciale dans notre histoire.
D'abord, politiquement, le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin, les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de "bistrot".
En s'appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment sur le rôle clé d'Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans l'infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et l'octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu'en 1830. Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente.
D'abord, politiquement, le pouvoir change de mains : Napoléon abdique à Fontainebleau et part pour l'île d'Elbe, cependant que Louis XVIII, revenu d'Angleterre, accède au trône. Sur le plan géographique, ensuite : le traité de Paris fixe les nouvelles frontières de la France, prélude au congrès de Vienne qui, quelques mois plus tard, redessinera la carte de l'Europe. Culturellement enfin, les Cosaques, qu'on croise en bonnets de fourrure dans les allées des Tuileries, laisseront des traces durables dans les mémoires, à commencer par le mot même de "bistrot".
En s'appuyant sur de très nombreuses sources, tant françaises que russes, Marie-Pierre Rey fait toute la lumière sur cet épisode, et notamment sur le rôle clé d'Alexandre Ier, défenseur du libéralisme, dans l'infléchissement des Bourbons vers le respect des libertés individuelles et l'octroi de la charte constitutionnelle qui restera en vigueur jusqu'en 1830. Sans les Russes, en somme, la face de la Restauration eût été bien différente.