Les Maladies nerveuses ou mentales et les manifestations diaboliques

Par : Joseph de TONQUEDEC
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  • Nombre de pages244
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.236 kg
  • Dimensions11,5 cm × 18,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7010-0455-1
  • EAN9782701004556
  • Date de parution01/01/1938
  • ÉditeurBeauchesne (éditions)
  • PréfacierJean Verdier

Résumé

"Il y a bien des manières d'interpréter les symptômes morbides et de les grouper. La pathologie mentale est une matière particulièrement complexe et subtile, un vaste domaine, d'accès difficile, en partie inexploré encore, où l'on fait tous les jours des découvertes, un terrain mouvant que des théories nouvelles bouleversent fréquemment, où les opinions - comme ailleurs et peut-être plus qu'ailleurs - naissent et meurent, ou bien coexistent et s'affrontent.
Tout cela n'intéresse que les professionnels de la médecine. Pour notre part, il nous suffira de décrire des faits authentiques, admis par tous et d'observation courante, puis de les classer selon l'ordre qui nous paraîtra le plus naturel et le plus communément admis par la science médicale au moment où nous écrivons. Nous parviendrons ainsi à tracer quelques portraits de malades aisément reconnaissables, que les diverses écoles étiquetteront peut-être de façon variée (Exemple.
Naguère les idées de M. Pierre Janet étaient admises presque sans conteste en France. Aujourd'hui, sous l'influence des doctrines de Bleuler, plusieurs donnent à la schizophrénie une partie de ce que le Professeur du Collège de France attribuait à la psychasthénie.), à délimiter quelques catégories que l'avenir pourra dissocier ou au contraire unifier (Exemple. Babinski a "démembré" l'hystérie de Charcot.
Par contre, Freud réduit à une même racine diverses névroses et psychoses que distinguaient soigneusement les classiques.). Certaines, à la vérité, semblent bien impossibles à confondre, étant situées en des points dont la divergence saute aux yeux. Mais il n'en est pas ainsi de toutes, tant s'en faut ! Aussi nous arrivera-t-il à nous-même d'hésiter sur la place à donner à tels ou tels malades. Et nous le prévoyons bien : celle que nous leur aurons assignée sera parfois sujette à contestation.
Le lecteur averti ne s'étonnera pas de ces incertitudes. Les spécialistes les plus compétents hésitent souvent sur le diagnostic à porter et ne sont pas toujours d'accord entre eux. Les questions ici étudiées n'appartiennent pas aux sciences dites exactes, où une seule et même conclusion s'impose infailliblement à tous. Mais peu importe pour notre but présent, qui est uniquement de mettre en bonne lumière, non pas des entités nosologiques invariables et incontestables, mais des symptômes pathologiques souvent confondus à tort avec ceux de l'action diabolique".
"Il y a bien des manières d'interpréter les symptômes morbides et de les grouper. La pathologie mentale est une matière particulièrement complexe et subtile, un vaste domaine, d'accès difficile, en partie inexploré encore, où l'on fait tous les jours des découvertes, un terrain mouvant que des théories nouvelles bouleversent fréquemment, où les opinions - comme ailleurs et peut-être plus qu'ailleurs - naissent et meurent, ou bien coexistent et s'affrontent.
Tout cela n'intéresse que les professionnels de la médecine. Pour notre part, il nous suffira de décrire des faits authentiques, admis par tous et d'observation courante, puis de les classer selon l'ordre qui nous paraîtra le plus naturel et le plus communément admis par la science médicale au moment où nous écrivons. Nous parviendrons ainsi à tracer quelques portraits de malades aisément reconnaissables, que les diverses écoles étiquetteront peut-être de façon variée (Exemple.
Naguère les idées de M. Pierre Janet étaient admises presque sans conteste en France. Aujourd'hui, sous l'influence des doctrines de Bleuler, plusieurs donnent à la schizophrénie une partie de ce que le Professeur du Collège de France attribuait à la psychasthénie.), à délimiter quelques catégories que l'avenir pourra dissocier ou au contraire unifier (Exemple. Babinski a "démembré" l'hystérie de Charcot.
Par contre, Freud réduit à une même racine diverses névroses et psychoses que distinguaient soigneusement les classiques.). Certaines, à la vérité, semblent bien impossibles à confondre, étant situées en des points dont la divergence saute aux yeux. Mais il n'en est pas ainsi de toutes, tant s'en faut ! Aussi nous arrivera-t-il à nous-même d'hésiter sur la place à donner à tels ou tels malades. Et nous le prévoyons bien : celle que nous leur aurons assignée sera parfois sujette à contestation.
Le lecteur averti ne s'étonnera pas de ces incertitudes. Les spécialistes les plus compétents hésitent souvent sur le diagnostic à porter et ne sont pas toujours d'accord entre eux. Les questions ici étudiées n'appartiennent pas aux sciences dites exactes, où une seule et même conclusion s'impose infailliblement à tous. Mais peu importe pour notre but présent, qui est uniquement de mettre en bonne lumière, non pas des entités nosologiques invariables et incontestables, mais des symptômes pathologiques souvent confondus à tort avec ceux de l'action diabolique".
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