Les conflits du membre supérieur chez le sportif. 28e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière

Par : Jacques Rodineau, Sylvie Besch

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  • Nombre de pages284
  • PrésentationBroché
  • Poids0.68 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-294-71290-6
  • EAN9782294712906
  • Date de parution17/11/2010
  • ÉditeurElsevier Masson

Résumé

C'est sous le terme d'impingement syndrome qu'en 1972 la notion de conflit a été développée par Charles S. Neer dans un article de Bone and Joint. Cette notion de conflit entre deux structures anatomiques a ensuite été largement développée au niveau de l'épaule au cours de différentes publications consacrées à d'autres conflits : sous-coracoïdien, postérosupérieur, sous-acromio-claviculaire. Cette pathologie de conflit ou d'accrochage a également été décrite, parfois depuis fort longtemps, mais sous d'autres noms au niveau du coude et du poignet.
Le diagnostic de ces différents syndromes, essentiellement tendineux à l'épaule et au poignet et osseux au niveau du coude, est avant tout clinique. Il ne saurait être évoqué sans une anamnèse détaillée et un examen clinique systématique et complet. Il est avant tout fondé sur : l'étude des mobilités active, passive et contrariée ; la recherche approfondie de signes de conflit mais aussi de laxité uni- ou multidirectionnelle ; la palpation.
La « popularisation » du terme de conflit au niveau de l'épaule a conduit à regrouper sous cette appellation d'autres pathologies qui étaient traditionnellement connues sous le nom de syndromes canalaires. Ces syndromes canalaires sont des manifestations en rapport avec la compression d'un nerf dans un défilé anatomique. Les syndromes canalaires et les défilés du membre supérieur sont nombreux. Leur diagnostic est clinique.
Il faut, dans un premier temps, affirmer que les « douleurs » dont se plaint le patient sont bien d'origine neurologique (diagnostic d'appareil). Il s'agit en fait de paresthésies, d'engourdissements nocturnes et/ou positionnels. Les troubles sont d'installation progressive. Il peut s'y associer des douleurs vraies et parfois un déficit sensitivomoteur objectif. Il faut ensuite affirmer que cette pathologie neurologique est bien d'origine périphérique.
C'est sous le terme d'impingement syndrome qu'en 1972 la notion de conflit a été développée par Charles S. Neer dans un article de Bone and Joint. Cette notion de conflit entre deux structures anatomiques a ensuite été largement développée au niveau de l'épaule au cours de différentes publications consacrées à d'autres conflits : sous-coracoïdien, postérosupérieur, sous-acromio-claviculaire. Cette pathologie de conflit ou d'accrochage a également été décrite, parfois depuis fort longtemps, mais sous d'autres noms au niveau du coude et du poignet.
Le diagnostic de ces différents syndromes, essentiellement tendineux à l'épaule et au poignet et osseux au niveau du coude, est avant tout clinique. Il ne saurait être évoqué sans une anamnèse détaillée et un examen clinique systématique et complet. Il est avant tout fondé sur : l'étude des mobilités active, passive et contrariée ; la recherche approfondie de signes de conflit mais aussi de laxité uni- ou multidirectionnelle ; la palpation.
La « popularisation » du terme de conflit au niveau de l'épaule a conduit à regrouper sous cette appellation d'autres pathologies qui étaient traditionnellement connues sous le nom de syndromes canalaires. Ces syndromes canalaires sont des manifestations en rapport avec la compression d'un nerf dans un défilé anatomique. Les syndromes canalaires et les défilés du membre supérieur sont nombreux. Leur diagnostic est clinique.
Il faut, dans un premier temps, affirmer que les « douleurs » dont se plaint le patient sont bien d'origine neurologique (diagnostic d'appareil). Il s'agit en fait de paresthésies, d'engourdissements nocturnes et/ou positionnels. Les troubles sont d'installation progressive. Il peut s'y associer des douleurs vraies et parfois un déficit sensitivomoteur objectif. Il faut ensuite affirmer que cette pathologie neurologique est bien d'origine périphérique.
Médecine du sport pour le praticien
Richard Amoretti, Hugues Monod, Jacques Rodineau, Michel Rieu
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