Enseignement du kurde en Turquie. Etude de cas dans la province de Batman

Par : Selda Araz

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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.222 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-3-8417-4417-3
  • EAN9783841744173
  • Date de parution19/01/2015
  • CollectionOMN.UNIV.EUROP.
  • ÉditeurUniv Européenne

Résumé

La population des Kurdes varie de 30 à 35 millions répartis entre la Turquie (18 millions de Kurdes), l'Iran (8 millions de Kurdes), l'Irak (4 millions de Kurdes), la Syrie (1, 5 million), et plus d'un million de Kurdes de la Diaspora. Dans le contexte de la Turquie, les Kurdes, le plus grande groupe minoritaire en termes de nombre de locuteurs est victimes d'une idéologie de l'Etat-nation selon laquelle les groupes minoritaires seraient une source de menace pour l'unité du pays.
Après une longue période des politiques d'assimilation forcée, l'enseignement des langues vivantes autres que le turc a été autorisé par le gouvernement turc sous le nom de la loi " l'apprentissage des langues et des dialectes vivants ". Depuis 2012, l'enseignement du kurde a été introduit dans le système éducatif public. Il s'agit ainsi de la possibilité pour les élèves scolarisés en 5ème et 6ème année de choisir l'apprentissage du kurde comme langue optionnelle.
Cette étude de terrain, qui s'appuie sur la première description d'une telle expérience pilote, interroge les principaux acteurs de cet enseignement, à savoir les élèves, les parents et les enseignants de kurdes.
La population des Kurdes varie de 30 à 35 millions répartis entre la Turquie (18 millions de Kurdes), l'Iran (8 millions de Kurdes), l'Irak (4 millions de Kurdes), la Syrie (1, 5 million), et plus d'un million de Kurdes de la Diaspora. Dans le contexte de la Turquie, les Kurdes, le plus grande groupe minoritaire en termes de nombre de locuteurs est victimes d'une idéologie de l'Etat-nation selon laquelle les groupes minoritaires seraient une source de menace pour l'unité du pays.
Après une longue période des politiques d'assimilation forcée, l'enseignement des langues vivantes autres que le turc a été autorisé par le gouvernement turc sous le nom de la loi " l'apprentissage des langues et des dialectes vivants ". Depuis 2012, l'enseignement du kurde a été introduit dans le système éducatif public. Il s'agit ainsi de la possibilité pour les élèves scolarisés en 5ème et 6ème année de choisir l'apprentissage du kurde comme langue optionnelle.
Cette étude de terrain, qui s'appuie sur la première description d'une telle expérience pilote, interroge les principaux acteurs de cet enseignement, à savoir les élèves, les parents et les enseignants de kurdes.
Selda ARAZ, diplômée du département de didactique du Français Langue Étrangère à l'Université Uludag à Bursa en Turquie, titulaire d'un master en Sciences du langage à l'Université de Rouen, est actuellement doctorante dans le même département.