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Une phrase dans une cour d’école et une carte postale.
Voici les points de départ de l’enquête menée par Anne Berest.
Avec l’aide de sa mère, elle va convoquer les indices, les souvenirs, les témoignages et reconstituer la vie et le parcours des membres de sa famille dont elle ne connaît que les circonstances de la mort.
Ce roman parle de la petite histoire dans la grande Histoire, de filiation, d’amour. Mais surtout de transmission : volontaire ou involontaire, elle marque ceux qui en savent trop et ceux qui n’est savent pas assez.
Ce roman est tout simplement magnifique !
Mathilde
Une phrase dans une cour d’école et une carte postale.
Voici les points de départ de l’enquête menée par Anne Berest.
Avec l’aide de sa mère, elle va convoquer les indices, les souvenirs, les témoignages et reconstituer la vie et le parcours des membres de sa famille dont elle ne connaît que les circonstances de la mort.
Ce roman parle de la petite histoire dans la grande Histoire, de filiation, d’amour. Mais surtout de transmission : volontaire ou involontaire, elle marque ceux qui en savent trop et ceux qui n’est savent pas assez.
Ce roman est tout simplement magnifique !
Mathilde
C’est puissant la mémoire généalogique, quand on ne sait rien ou si peu mais que tout est contenu dans son corps comme une intuition. Un seul objet peut tout réveiller, comme cette carte postale pour Anne Berest, et provoquer ce besoin irrépressible de connaître l’histoire de ses ancêtres. De 1919 en Russie à nos jours en France, nous découvrons la famille Rabinovitch réduite à cette désignation mortifère : les Juifs. Nombre de livres de petits enfants, comme « Le ghetto intérieur » de Santiago H. Amigorena, nous instruisent et nous font réfléchir sur les conséquences dévastatrices de l’antisémitisme. Ne jamais les oublier est notre seul devoir.
Une carte postale... 4 prénoms...ceux de ses ancêtres tous morts à Auschwitz....
Anne Berest nous emmène au cœur de l'histoire de sa famille, de la Russie à la France en passant par Israël. Mais surtout au cœur de l'Histoire, la nôtre, celle de notre passé.
Une enquête à la fois intime et universelle, très touchante .
2003. Une carte postale anonyme arrive. Sur la carte, comme seul texte, quatres prénoms: ceux des ancètres d'Anne, tous décédés à Auschwitz en 1942. Sa mère met bien vite la carte de côté. Mais des années plus tard, Anne, sur le point d'accoucher, veut en savoir plus sur l'histoire de sa famille. Et la carte ressurgit. Entre histoire de la guerre, d'une famille et enquète sur la carte postale, Anne nous guide dans une histoire à la fois intime et mondiale, entre passé et présent, avec une grande fluidité. Très touchant.
Merci pour ce roman qui retrace habilement la vie qui s'arrête durant l'occupation Allemande.
Les héros, les justes, les traitres et tous ceux dont la vie a basculé dans l'enfer.
J'ai particulièrement aimé le cheminement, la reconstitution de l'histoire d'une famille, on leur rend
hommage ici.
Roman biographique d'une famille juive au cours du XXème siècle.
Pour Myriam, la grand-mère de l'auteure, sa vie fut une succession de déménagements, de déracinements.
c'est le récit de ses arrière grands-parents, ocles et tantes qui vont être déportés tant en Pologne, qu'en Tchéquie, en France.
Roman riche aussi sur la signification du mot "juif" dans un pays et une société laics.
En 2003, Lélia, la mère de l’auteur, reçoit avec perplexité une étrange carte postale. Anonyme, elle ne comporte que les prénoms de quatre membres de la famille, morts à Auschwitz en 1942. Près de vingt ans plus tard, Anne Berest se met en tête de découvrir qui a bien pu envoyer ce message énigmatique. Son enquête va lui faire exhumer un siècle d’histoire familiale, depuis la fuite de Russie des Rabinovitch, en passant par la Lettonie et par la Palestine, jusqu’à leur installation à Paris et l’horreur qui les y attendait pendant la seconde guerre mondiale. La grand-mère
de l’auteur, Myriam, fut la seule à échapper au funeste destin de la famille entière. Elle a laissé à sa fille et à ses deux petites-filles le terrible poids d’un silence étourdissant…
Bien avant Anne, Lélia avait commencé à recoller les morceaux de ce passé barricadé dans le mutisme maternel, rassemblant et recoupant au cours de longues et minutieuses investigations les traces qui, dans leurs boîtes d’archive, attendaient de trouver leur place dans la mémoire des vivants. L’histoire des Rabinovitch met en pleine lumière le vieux serpent de mer de l’antisémitisme, les exils répétés et les renaissants espoirs d’intégration, la confiance demeurée malgré les alarmes, et finalement la prise au piège d’un impensable savamment orchestré. Avec justesse et intelligence, la narration restitue contexte et processus, décortiquant comment, insensiblement, a pu s’imposer une idéologie massivement meurtrière, au point de susciter le zèle d’un Etat français devançant les exigences nazies.
Piqué par l’énigme de la carte postale, le lecteur se retrouve happé par l’enquête menée par l’auteur, et c’est à pieds joints qu’il plonge dans ce récit sensible et vivant courant sur cinq générations. Dépourvue du moindre pathos, la narration bouleverse d’autant plus qu’elle se déroule avec la plus grande sobriété. Son réalisme saisissant vous emmène coeur et dents serrés au bout de l’insoutenable, et c’est le moins que l’on puisse faire que de savoir et de se souvenir. Ecrire et lire cette histoire, c’est sortir les victimes du néant où on l’on a voulu les plonger, puis les laisser bien après la défaite allemande. Car il aura fallu des années, puis encore un demi-siècle, pour que l’administration française finisse par reconnaître d’abord le simple décès, puis la mort en déportation des victimes des camps…
Tout en creusant le sillon de la mémoire, l’enquête d’Anne Berest nous confronte également à la réalité contemporaine. Comment ne pas se sentir troublé lorsque l’on découvre avec elle ce que sont devenus la maison et les biens personnels de ses arrière-grands-parents, la gêne et l’hostilité patentes des descendants des anciens voisins ? Au fur et à mesure que s’emboîtent les bribes du passé, ce sont toutes leurs répercussions sur le présent qui nous sautent peu à peu à la figure et nous interrogent. Pour l’auteur, elles sont le déclencheur d’une réflexion intime sur son identité, sur l’influence de ce passé sur sa personnalité profonde et sur sa manière de vivre sa judaïcité.
Initialement choisi sur un quiproquo entre les écrivains Anne et Claire, que j’ignorais sœurs, ce livre sur lequel je me suis précipitée, sans même me préoccuper à l’avance de son contenu, m’a subjuguée. Grave, parfois éprouvant, tendu comme un thriller, il est écrit avec une sincérité, une sensibilité et une clairvoyance qui vous vont aussi droit au coeur qu’il marque votre esprit. Un très grand coup de coeur.
Impossible à lâcher
Il y a vingt ans , arrive chez les Berest une étrange carte postale . Une photo de l’opéra Garnier et , au dos , quatre prénoms : ceux des aieux , morts à Auschwitz en 1942… Anonyme , attise les doutes entretient le mystère …
Qui leur a envoyé cette carte , et pourquoi ?
l’auteur essaye , à coups de mots , en quête de sens ,avec une tendresse infinie ,de réparer ces vident et ses blessures ,les secrets de nos disparus .