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Dans ce nouveau recueil poétique, c'est à coups de marteau piqueur que Pascale Barraud est allée débusquer ses zones d'ombre. Pas de compromis, pas de concession, pas d'espérance parfois, juste un cri qui n'arrête pas de crier et qu'il semble impossible de faire taire. Or, et c'est bien heureux, cette écriture à la Cioran qu'elle ne nie pas, est parsemée de petites étincelles qui disent son engagement à aimer vivre envers et contre tout, à "réinventer un avenir" comme lui écrit Christian Bobin.
La poésie de Pascale Barraud a été saluée par Henry Bauchau et Gérard Murail -ses deux mentors et amis avec qui elle a longuement échangé aussi bien par écrit que lors de rencontres inoubliables. Elle a été citée dans la Quinzaine Littéraire, éditée dans Le Vilain Petit Canard et les anthologies poétiques telles que Phréatique, Flammes Vives, Les cahiers littéraires du Cerf Volant, les cahiers de Saint Germain des Prés qui ont souligné "son don de l'image", "sa maîtrise de l'émotion".
Lignes de fuite c'est du pur et dur, ça cogne comme la tempête en mer omniprésente, ça laisse exsangue comme des nuits d'insomnie, ça questionne l'univers. Et puis, ça s'apaise le temps de reprendre sa respiration.
