Vivre avec le terrorisme.. Le modèle italien

Par : Marcelle Padovani

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  • Nombre de pages253
  • FormatePub
  • ISBN2-7021-7343-8
  • EAN9782702173435
  • Date de parution31/12/1981
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille328 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurCalmann-Lévy (réédition numériqu...

Résumé

Lorsque la gauche approche du pouvoir, à fortiori lorsqu'elle s'y installe, le terrorisme est vite au rendez-vous. C'est la leçon du modèle italien de terreur qui s'est épanoui au moment du compromis historique. Aldo Moro, artisan de l'entrée subreptice du P. C. I. au cour de l'État péninsulaire, a payé son audace de sa vie. Les Brigades rouges italiennes n'incarnent ni un mouvement de revendication nationale, comme au Pays basque espagnol, ni un mouvement religieux-racial minoritaire, comme en Irlande du Nord, ni un mouvement, enfin, qui exprime les complexes des pères vis-à-vis du national-socialisme, ou celui des fils face à la prospérité économique, comme en Allemagne fédérale.
De tous les terrorismes contemporains, l'italien est le seul qui ne se fonde sur aucun des grands moteurs de la violence armée au sein des pays développés. Le seul donc, qui réussisse à s'organiser en dehors des conditions normales pour une guerre civile. Le terrorisme italien est un mouvement politique armé contre-réformiste, qui utilise la violence comme argument de débat, et s'attaque aux hommes porteurs de changement : des magistrats progressistes, des juges qui ont le sens de l'État, des administrateurs intègres, des professeurs démocrates, des journalistes réformistes, des hommes politiques, enfin, qui veulent faire participer les représentants du mouvement ouvrier aux institutions de la bourgeoisie.
Leur but ? Dévoiler aux yeux du prolétariat la nature réelle de l'État-fasciste, présenté comme un maillon de l'impérialisme des multinationales, au moment où la gauche s'en approche, et tente de l'amender. Or, la gauche se trouve désarmée devant ses idéologues passés d'un coup à l'acte, et qu'elle a nourris dans son sein. Dans la France socialiste, si le chômage augmente, si le parti communiste confirme son processus révisionniste, on ne peut exclure une explosion de terrorisme rouge, qui tenterait de s'appuyer sur l'opposition sociale des sans travail et des sans espoir, que la gauche au pouvoir n'aurait pu satisfaire dans leurs confuses aspirations.
Lorsque la gauche approche du pouvoir, à fortiori lorsqu'elle s'y installe, le terrorisme est vite au rendez-vous. C'est la leçon du modèle italien de terreur qui s'est épanoui au moment du compromis historique. Aldo Moro, artisan de l'entrée subreptice du P. C. I. au cour de l'État péninsulaire, a payé son audace de sa vie. Les Brigades rouges italiennes n'incarnent ni un mouvement de revendication nationale, comme au Pays basque espagnol, ni un mouvement religieux-racial minoritaire, comme en Irlande du Nord, ni un mouvement, enfin, qui exprime les complexes des pères vis-à-vis du national-socialisme, ou celui des fils face à la prospérité économique, comme en Allemagne fédérale.
De tous les terrorismes contemporains, l'italien est le seul qui ne se fonde sur aucun des grands moteurs de la violence armée au sein des pays développés. Le seul donc, qui réussisse à s'organiser en dehors des conditions normales pour une guerre civile. Le terrorisme italien est un mouvement politique armé contre-réformiste, qui utilise la violence comme argument de débat, et s'attaque aux hommes porteurs de changement : des magistrats progressistes, des juges qui ont le sens de l'État, des administrateurs intègres, des professeurs démocrates, des journalistes réformistes, des hommes politiques, enfin, qui veulent faire participer les représentants du mouvement ouvrier aux institutions de la bourgeoisie.
Leur but ? Dévoiler aux yeux du prolétariat la nature réelle de l'État-fasciste, présenté comme un maillon de l'impérialisme des multinationales, au moment où la gauche s'en approche, et tente de l'amender. Or, la gauche se trouve désarmée devant ses idéologues passés d'un coup à l'acte, et qu'elle a nourris dans son sein. Dans la France socialiste, si le chômage augmente, si le parti communiste confirme son processus révisionniste, on ne peut exclure une explosion de terrorisme rouge, qui tenterait de s'appuyer sur l'opposition sociale des sans travail et des sans espoir, que la gauche au pouvoir n'aurait pu satisfaire dans leurs confuses aspirations.
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