Un révolutionnaire normand fidèle aux siens, à son terroir et à ses convictions : Thomas Lindet. À travers sa correspondance familiale, de 1789 à 1799

Par : Dominique Jean M. Soulas de Russel, François Burckard, Yannick Marec, H. Turpin

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages374
  • FormatePub
  • ISBN2-307-18756-1
  • EAN9782307187561
  • Date de parution01/01/1997
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille84 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Bert...

Résumé

Si Robert Lindet, Duroy, Buzot sont désormais bien connus, Thomas Lindet, autre Conventionnel de l'Eure, a été laissé dans l'ombre, pour partie volontairement. Pourtant, quelle étonnante personnalité que la sienne : Révolutionnaire convaincu, il fut impliqué dans la vie politique malgré lui, par son envoi aux États Généraux pour avoir rédigé, curé de Bernay, le cahier de Doléances du Clergé. Élu à l'épiscopat contre son gré, Lindet fut le premier des évêques constitutionnels à se marier, ce qu'il fit comme par devoir révolutionnaire.
Il siégea à la Convention, où il joua un rôle actif comme régicide, alors même qu'il aurait préféré se retirer. Il fit partie du Conseil des Anciens, et termina Commissaire du pouvoir exécutif de l'Eure. Sous l'égide du Comité régional d'Histoire de la Révolution, Dominique Soulas de Russel publie les 69 lettres inédites que Thomas Lindet écrivit, durant cette période, à sa sour. Cette correspondance, sans démentir l'image d'un homme d'arrière scène, promoteur efficace et inquiet de son fameux cadet, la précise toute en nuances.
Elle révèle Thomas comme un chef de famille soucieux de ne pas inquiéter, ni de choquer, la bourgeoisie catholique de Bernay et, plus intéressant encore, comme l'informateur fidèle de ses concitoyens sur les événements de la capitale, par l'intermédiaire de sa sour. Matière première d'une thèse, soutenue en 1991, à la Sorbonne, par l'auteur, cette correspondance est introduite par la présentation des rapports entre les frères Lindet, et de leurs rôles politiques respectifs ; elle est accompagnée de notes très documentées, qui situent les lettres dans leur cadre historique.
Si Robert Lindet, Duroy, Buzot sont désormais bien connus, Thomas Lindet, autre Conventionnel de l'Eure, a été laissé dans l'ombre, pour partie volontairement. Pourtant, quelle étonnante personnalité que la sienne : Révolutionnaire convaincu, il fut impliqué dans la vie politique malgré lui, par son envoi aux États Généraux pour avoir rédigé, curé de Bernay, le cahier de Doléances du Clergé. Élu à l'épiscopat contre son gré, Lindet fut le premier des évêques constitutionnels à se marier, ce qu'il fit comme par devoir révolutionnaire.
Il siégea à la Convention, où il joua un rôle actif comme régicide, alors même qu'il aurait préféré se retirer. Il fit partie du Conseil des Anciens, et termina Commissaire du pouvoir exécutif de l'Eure. Sous l'égide du Comité régional d'Histoire de la Révolution, Dominique Soulas de Russel publie les 69 lettres inédites que Thomas Lindet écrivit, durant cette période, à sa sour. Cette correspondance, sans démentir l'image d'un homme d'arrière scène, promoteur efficace et inquiet de son fameux cadet, la précise toute en nuances.
Elle révèle Thomas comme un chef de famille soucieux de ne pas inquiéter, ni de choquer, la bourgeoisie catholique de Bernay et, plus intéressant encore, comme l'informateur fidèle de ses concitoyens sur les événements de la capitale, par l'intermédiaire de sa sour. Matière première d'une thèse, soutenue en 1991, à la Sorbonne, par l'auteur, cette correspondance est introduite par la présentation des rapports entre les frères Lindet, et de leurs rôles politiques respectifs ; elle est accompagnée de notes très documentées, qui situent les lettres dans leur cadre historique.