Un Mur à Berlin. 1961
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- Nombre de pages192
- FormatePub
- ISBN2-402-03692-3
- EAN9782402036924
- Date de parution31/12/1984
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
Résumé
13 août 1961 : un mur divise Berlin. Berlin, ville juridiquement quadripartite, occupée depuis 1945 par l'Union soviétique, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ; ville politiquement bipolaire où l'Est et l'Ouest s'affrontent. Il y règne une atmosphère de guerre froide mais les fronts y sont fluides jusqu'au 13 août 1961. Jusqu'à cette date, on circule à peu près librement dans la ville : l'Est et l'Ouest s'y rencontrent.
C'est pour cette raison justement et parce que des milliers d'Allemands empruntent l'échappée berlinoise pour fuir un régime honni que Walter Ulbricht, le dirigeant est-allemand, voulut murer son secteur. Il agissait en son nom et en celui de son protecteur soviétique. Car la crise berlinoise se déroule sur fond de partie de poker entre l'Est et l'Ouest, entre Khrouchtchev et Kennedy, sans qu'on connaisse dès l'abord les buts du dirigeant soviétique : murer Berlin et stabiliser la RDA ? Annexer Berlin-Ouest et mettre à genoux la RFA et l'Occident ? Ambiguë, interminable - puisqu'elle s'ouvre en novembre 1958 et peut-être bien avant -, la crise berlinoise est aussi paradoxale : c'est avec la construction du mur, tangible stabilisateur du régime est-allemand, achèvement de la partition de l'Allemagne, que débute la détente, une détente qui conduira, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, au rapprochement inter-allemand...
C'est pour cette raison justement et parce que des milliers d'Allemands empruntent l'échappée berlinoise pour fuir un régime honni que Walter Ulbricht, le dirigeant est-allemand, voulut murer son secteur. Il agissait en son nom et en celui de son protecteur soviétique. Car la crise berlinoise se déroule sur fond de partie de poker entre l'Est et l'Ouest, entre Khrouchtchev et Kennedy, sans qu'on connaisse dès l'abord les buts du dirigeant soviétique : murer Berlin et stabiliser la RDA ? Annexer Berlin-Ouest et mettre à genoux la RFA et l'Occident ? Ambiguë, interminable - puisqu'elle s'ouvre en novembre 1958 et peut-être bien avant -, la crise berlinoise est aussi paradoxale : c'est avec la construction du mur, tangible stabilisateur du régime est-allemand, achèvement de la partition de l'Allemagne, que débute la détente, une détente qui conduira, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, au rapprochement inter-allemand...
13 août 1961 : un mur divise Berlin. Berlin, ville juridiquement quadripartite, occupée depuis 1945 par l'Union soviétique, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ; ville politiquement bipolaire où l'Est et l'Ouest s'affrontent. Il y règne une atmosphère de guerre froide mais les fronts y sont fluides jusqu'au 13 août 1961. Jusqu'à cette date, on circule à peu près librement dans la ville : l'Est et l'Ouest s'y rencontrent.
C'est pour cette raison justement et parce que des milliers d'Allemands empruntent l'échappée berlinoise pour fuir un régime honni que Walter Ulbricht, le dirigeant est-allemand, voulut murer son secteur. Il agissait en son nom et en celui de son protecteur soviétique. Car la crise berlinoise se déroule sur fond de partie de poker entre l'Est et l'Ouest, entre Khrouchtchev et Kennedy, sans qu'on connaisse dès l'abord les buts du dirigeant soviétique : murer Berlin et stabiliser la RDA ? Annexer Berlin-Ouest et mettre à genoux la RFA et l'Occident ? Ambiguë, interminable - puisqu'elle s'ouvre en novembre 1958 et peut-être bien avant -, la crise berlinoise est aussi paradoxale : c'est avec la construction du mur, tangible stabilisateur du régime est-allemand, achèvement de la partition de l'Allemagne, que débute la détente, une détente qui conduira, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, au rapprochement inter-allemand...
C'est pour cette raison justement et parce que des milliers d'Allemands empruntent l'échappée berlinoise pour fuir un régime honni que Walter Ulbricht, le dirigeant est-allemand, voulut murer son secteur. Il agissait en son nom et en celui de son protecteur soviétique. Car la crise berlinoise se déroule sur fond de partie de poker entre l'Est et l'Ouest, entre Khrouchtchev et Kennedy, sans qu'on connaisse dès l'abord les buts du dirigeant soviétique : murer Berlin et stabiliser la RDA ? Annexer Berlin-Ouest et mettre à genoux la RFA et l'Occident ? Ambiguë, interminable - puisqu'elle s'ouvre en novembre 1958 et peut-être bien avant -, la crise berlinoise est aussi paradoxale : c'est avec la construction du mur, tangible stabilisateur du régime est-allemand, achèvement de la partition de l'Allemagne, que débute la détente, une détente qui conduira, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, au rapprochement inter-allemand...