Sur la philosophie africaine. Critique de l'ethnophilosophie
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- Nombre de pages288
- FormatePub
- ISBN2-348-03052-7
- EAN9782348030529
- Date de parution01/01/1976
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille481 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLa Découverte (réédition numériq...
Résumé
Beaucoup d'auteurs africains contemporains restent les prisonniers de la recherche d'une conception du monde, d'une philosophie, résidant dans une âme « africaine », unique pour tout le continent, renvoyant à un passé mythique. Paulin Hountondji montre comment ces étranges constructions conceptuelles ont pu jouer un rôle positif dans la résistance menée par les intellectuels à la domination coloniale : ils répondaient ainsi à la négation de l'opprimé contenue en elle ; réponse cependant ambiguë, ne serait-ce que parce qu'elle était bâtie sur des principes tirés des travaux d'ethnologues européens, le Père Tempels en particulier.
Les indépendances ont ouvert une nouvelle période historique ; ces mêmes élaborations philosophiques ont changé de sens : jadis expression d'une certaine résistance anticoloniale, elles sont désormais une idéologie justifiant et renforçant les dominations étatiques contemporaines ; les intellectuels qui les fabriquent ne sont plus que les « griots » des régimes en place. En analysant sans complaisance les ouvres de Nkrumah et celle, entre autres, du Camerounais Towa, du Rwandais Kagamé, Hountondji met à nu et dénonce cette inversion.
L'entreprise critique dont ce livre pose les jalons lui apparaît être l'étape nécessaire sur le chemin de « la libération de la créativité théorique » des peuples d'Afrique, de leur participation à part entière au débat intellectuel universel.
Les indépendances ont ouvert une nouvelle période historique ; ces mêmes élaborations philosophiques ont changé de sens : jadis expression d'une certaine résistance anticoloniale, elles sont désormais une idéologie justifiant et renforçant les dominations étatiques contemporaines ; les intellectuels qui les fabriquent ne sont plus que les « griots » des régimes en place. En analysant sans complaisance les ouvres de Nkrumah et celle, entre autres, du Camerounais Towa, du Rwandais Kagamé, Hountondji met à nu et dénonce cette inversion.
L'entreprise critique dont ce livre pose les jalons lui apparaît être l'étape nécessaire sur le chemin de « la libération de la créativité théorique » des peuples d'Afrique, de leur participation à part entière au débat intellectuel universel.
Beaucoup d'auteurs africains contemporains restent les prisonniers de la recherche d'une conception du monde, d'une philosophie, résidant dans une âme « africaine », unique pour tout le continent, renvoyant à un passé mythique. Paulin Hountondji montre comment ces étranges constructions conceptuelles ont pu jouer un rôle positif dans la résistance menée par les intellectuels à la domination coloniale : ils répondaient ainsi à la négation de l'opprimé contenue en elle ; réponse cependant ambiguë, ne serait-ce que parce qu'elle était bâtie sur des principes tirés des travaux d'ethnologues européens, le Père Tempels en particulier.
Les indépendances ont ouvert une nouvelle période historique ; ces mêmes élaborations philosophiques ont changé de sens : jadis expression d'une certaine résistance anticoloniale, elles sont désormais une idéologie justifiant et renforçant les dominations étatiques contemporaines ; les intellectuels qui les fabriquent ne sont plus que les « griots » des régimes en place. En analysant sans complaisance les ouvres de Nkrumah et celle, entre autres, du Camerounais Towa, du Rwandais Kagamé, Hountondji met à nu et dénonce cette inversion.
L'entreprise critique dont ce livre pose les jalons lui apparaît être l'étape nécessaire sur le chemin de « la libération de la créativité théorique » des peuples d'Afrique, de leur participation à part entière au débat intellectuel universel.
Les indépendances ont ouvert une nouvelle période historique ; ces mêmes élaborations philosophiques ont changé de sens : jadis expression d'une certaine résistance anticoloniale, elles sont désormais une idéologie justifiant et renforçant les dominations étatiques contemporaines ; les intellectuels qui les fabriquent ne sont plus que les « griots » des régimes en place. En analysant sans complaisance les ouvres de Nkrumah et celle, entre autres, du Camerounais Towa, du Rwandais Kagamé, Hountondji met à nu et dénonce cette inversion.
L'entreprise critique dont ce livre pose les jalons lui apparaît être l'étape nécessaire sur le chemin de « la libération de la créativité théorique » des peuples d'Afrique, de leur participation à part entière au débat intellectuel universel.