Ce que raconte ce comics est digne des plus grandes épopée fantastique : deux amants, Marko et Alana, s'aiment éperdument au point d'avoir un enfant, Hazel. Le problème (et il est de taille), c'est que cette union est formellement interdite par leurs factions respectives, en guerre depuis des décennies à travers l'univers. Traqués comme des criminels, ils ne peuvent compter sur sur eux-mêmes pour survivre aux assauts des pires mercenaires de la Galaxie, afin d'espérer voire éclore un avenir pour leur progéniture.
En même temps qu'est déroulé le fil des aventures de nos Roméo et Juliette de l'espace, Hazel, alors adulte, nous déroule le fil de son enfance condamnée au travers d'une narration rétrospective. C'est sans une once de jugement qu'elle nous dévoile les débuts d'une naissance compliquée, car elle sait ô combien le combat de ses parents dépassent de loin sa propre personne.
Si l'on pourrait se dire qu'il n'y a aucun suspens à savoir à l'avance que Hazel deviendra adulte, détrompez vous : Vaughan et Staples sont fourbes, et savent très bien comment conserver un climat de tension permanent en posant ça et là de maigres indices sur la tournure des événements.
On ne lâche jamais un tome avant d'avoir eu droit au fin de mot de l'histoire, et c'est à chaque fois avec la même envie de découverte que l'on ouvre le suivant : la narration percutante de Vaughan permet de traiter une foule de sujets au travers du space-opéra, et montre le récit d'un amour interdit prit en étaux entre les conflits raciaux et les superstitions culturelles. SAGA est une œuvre dense avec une galerie ahurissante de personnages qui ne cessent de grandir tome après tome, au point que l'on découvre l'univers jusque dans ses moindres recoins.
Ce que raconte ce comics est digne des plus grandes épopée fantastique : deux amants, Marko et Alana, s'aiment éperdument au point d'avoir un enfant, Hazel. Le problème (et il est de taille), c'est que cette union est formellement interdite par leurs factions respectives, en guerre depuis des décennies à travers l'univers. Traqués comme des criminels, ils ne peuvent compter sur sur eux-mêmes pour survivre aux assauts des pires mercenaires de la Galaxie, afin d'espérer voire éclore un avenir pour leur progéniture.
En même temps qu'est déroulé le fil des aventures de nos Roméo et Juliette de l'espace, Hazel, alors adulte, nous déroule le fil de son enfance condamnée au travers d'une narration rétrospective. C'est sans une once de jugement qu'elle nous dévoile les débuts d'une naissance compliquée, car elle sait ô combien le combat de ses parents dépassent de loin sa propre personne.
Si l'on pourrait se dire qu'il n'y a aucun suspens à savoir à l'avance que Hazel deviendra adulte, détrompez vous : Vaughan et Staples sont fourbes, et savent très bien comment conserver un climat de tension permanent en posant ça et là de maigres indices sur la tournure des événements.
On ne lâche jamais un tome avant d'avoir eu droit au fin de mot de l'histoire, et c'est à chaque fois avec la même envie de découverte que l'on ouvre le suivant : la narration percutante de Vaughan permet de traiter une foule de sujets au travers du space-opéra, et montre le récit d'un amour interdit prit en étaux entre les conflits raciaux et les superstitions culturelles. SAGA est une œuvre dense avec une galerie ahurissante de personnages qui ne cessent de grandir tome après tome, au point que l'on découvre l'univers jusque dans ses moindres recoins.