Retour de flamme. Comment la mondialisation a accouché du terrorisme

Par : Ali Laïdi

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  • Nombre de pages252
  • FormatePub
  • ISBN2-7021-4818-2
  • EAN9782702148181
  • Date de parution11/10/2006
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille285 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurCalmann-Lévy

Résumé

Le 11 septembre 2001, les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone ont plongé le monde dans la stupeur, au point que beaucoup ont été tentés dy voir un changement de paradigme, le moment où est « mort le monde ancien ». Cinq ans plus tard, il est temps que nos yeux se décillent : ce monde partagé en deux blocs nest pas mort en 2001, nous dit Ali Laïdi, mais en 1989 avec la chute du Mur.
Avec lémergence dune unique hyper-puissance, la guerre froide, de nature idéologique, sest muée en une guerre économique mondiale, une guerre menée par tous contre tous, quon appelle par euphémisme mondialisation.   Les effets de cet affrontement non-violent sont ravageurs pour des civilisations traditionnelles, dont les modes de vie et les valeurs plient sous la déferlante dimages, de sons et de mots venus dailleurs, porteurs de modernité et de promesses de mieux-être que rien ni personne ne peut satisfaire.   Chez les populations musulmanes, elle se heurte à une résistance plus farouche quailleurs.
Linertie de leurs gouvernements et de leurs élites, voire la compromission de celles-ci avec lOccident, ne font que décupler la frustration et la rage de populations arabes qui ont limpression de ne plus maîtriser leur destin. La religion devient alors pour les plus exaltés dentre eux le seul refuge de leur identité menacée, le dernier sanctuaire de leur souveraineté personnelle et collective. Loin dêtre la source de leur haine, comme le veut un contresens couramment répandu en Occident, elle en est le vecteur, le mode dexpression.   Face au danger dune « guerre sans fin » où le terrorisme, larme des faibles, susciterait une réponse toujours plus belliqueuse des forts, Ali Laïdi plaide pour que lOccident prenne enfin conscience des dommages collatéraux occasionnés par la mondialisation, et pour que les élites arabes, de leur côté, fassent sauter les verrous qui enferment leurs peuples dans le cercle vicieux de léchec et du ressentiment.
Le 11 septembre 2001, les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone ont plongé le monde dans la stupeur, au point que beaucoup ont été tentés dy voir un changement de paradigme, le moment où est « mort le monde ancien ». Cinq ans plus tard, il est temps que nos yeux se décillent : ce monde partagé en deux blocs nest pas mort en 2001, nous dit Ali Laïdi, mais en 1989 avec la chute du Mur.
Avec lémergence dune unique hyper-puissance, la guerre froide, de nature idéologique, sest muée en une guerre économique mondiale, une guerre menée par tous contre tous, quon appelle par euphémisme mondialisation.   Les effets de cet affrontement non-violent sont ravageurs pour des civilisations traditionnelles, dont les modes de vie et les valeurs plient sous la déferlante dimages, de sons et de mots venus dailleurs, porteurs de modernité et de promesses de mieux-être que rien ni personne ne peut satisfaire.   Chez les populations musulmanes, elle se heurte à une résistance plus farouche quailleurs.
Linertie de leurs gouvernements et de leurs élites, voire la compromission de celles-ci avec lOccident, ne font que décupler la frustration et la rage de populations arabes qui ont limpression de ne plus maîtriser leur destin. La religion devient alors pour les plus exaltés dentre eux le seul refuge de leur identité menacée, le dernier sanctuaire de leur souveraineté personnelle et collective. Loin dêtre la source de leur haine, comme le veut un contresens couramment répandu en Occident, elle en est le vecteur, le mode dexpression.   Face au danger dune « guerre sans fin » où le terrorisme, larme des faibles, susciterait une réponse toujours plus belliqueuse des forts, Ali Laïdi plaide pour que lOccident prenne enfin conscience des dommages collatéraux occasionnés par la mondialisation, et pour que les élites arabes, de leur côté, fassent sauter les verrous qui enferment leurs peuples dans le cercle vicieux de léchec et du ressentiment.